Le gouvernement français souhaite réexaminer le cas d’un bébé né sans bras ni jambes. Selon certains médecins et hommes politiques, les pesticides utilisés en agriculture seraient à l’origine de ces défauts. L’Agence nationale de la santé a enquêté sur l’affaire, mais l’a ensuite classée. Cependant, la ministre de la Santé Agnès Buzynová exige désormais une enquête plus approfondie.
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Le gouvernement français s’occupe de cas de bébés nés sans bras ni jambes. Certains médecins et hommes politiques accusent les pesticides. La ministre française de la Santé, Agnès Buzynová, souhaite rouvrir le dossier car elle ne croit pas qu’une enquête véritablement approfondie ait été menée la première fois.
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« Nous ne sommes pas satisfaits des résultats jusqu’à présent. On ne connaît toujours pas la cause de la déformation. C’est pourquoi nous avons ouvert une nouvelle enquête», a expliqué Buzynová dans une interview à la télévision RTL. Le ministre a ajouté qu’il travaille actuellement avec le ministère de l’Environnement sur ce dossier. Dans le même temps, il a affirmé que jusqu’à une centaine d’enfants atteints d’un trouble similaire – sans bras ni jambes – naissent chaque année en France.
La cause n’est pas claire
Les enfants sont nés entre 2009 et 2014 dans l’ouest du pays dans les départements du Morbihan et de la Loire Atlantique ainsi que dans l’est de la France, plus précisément dans l’Ain. Les médecins ne pouvaient pas expliquer exactement la cause de la déformation. On dit que ni la génétique ni les médicaments ne sont responsables dans cette affaire. Le seul lien est que la mère des enfants vit à la campagne, près de la ferme.
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« Nous avons envoyé un questionnaire complet à tous les maires de la région concernant les habitudes de vie. « La seule similitude est que les mères vivent dans des zones rurales, près des champs de maïs et de tournesol », a-t-il expliqué à France2 directrice de l’enregistrement des déformations de la région Rhône-Alpes, Emmanuelle Amarová. C’est lui qui a attiré l’attention sur toute cette affaire. Selon les épidémiologistes, le nombre de cas est extraordinaire.
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L’agence sanitaire française Santé publique a déterminé que le nombre de cas apparus dans l’Est de la France, notamment dans le département de l’Ain, ne dépassait pas la moyenne nationale, l’enquête a donc été close. Le directeur de l’agence nationale de santé, François Bourdillon, a déclaré que son personnel avait rendu visite aux familles touchées. Ils discutent avec leurs parents, leurs grands-parents et s’intéressent également à l’environnement dans lequel ils vivent. Selon lui, la déformation corporelle n’a pas été causée par des pesticides ou d’autres facteurs environnementaux.
Les anciennes ministres de l’Énergie et de l’Environnement Delphine Batho et Corinne Lepage ont également critiqué l’affaire. Ils demandent notamment pourquoi l’agence nationale de santé – Santé Publique France, qui dépend du ministère de la Santé, a mis fin à son enquête sur l’ensemble de l’affaire, et ils veulent savoir pourquoi l’actuelle ministre, Agnès Buzynová, reste silencieuse sur l’ensemble de l’affaire.
Ces questions ont été posées lors d’une conférence de presse par Michele Rivasi, député européen des Verts. Le député européen Yannick Jadot a critiqué le gouvernement sur toute cette affaire.
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