Combats et attaques avaient commencé lors d’une courte allocution du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, arrivé sur les lieux. Les membres de la communauté kurde ont commencé à jeter tout ce qu’ils pouvaient trouver à la police. En outre, les manifestants ont chanté des chants de solidarité kurde ainsi que des chants dirigés contre la Turquie.
« Les autorités françaises ont encore une fois échoué à protéger (la communauté kurde). La police contrôle les citoyens kurdes au lieu d’assurer leur sécurité », a déclaré Agit Polat, porte-parole du centre kurde où a eu lieu l’attaque. « Nous considérons cette attaque comme un acte terroriste. « Cela fait partie de la tension que la Turquie entretient délibérément », a déclaré Polat au Monde. « Lors de l’attaque, les détenus visaient des étrangers, mais nous n’avons aucune indication s’il s’agissait de Kurdes », a déclaré Darmanin.
Cependant, il n’a pas réussi à calmer la communauté, de violents affrontements ont éclaté et la police a répondu avec des gaz lacrymogènes.
En réponse à cette attaque, le Conseil démocratique des Kurdes de France (CDKF) a appelé à une manifestation samedi après-midi, qui partira de la place de la République à Paris.
Le président français Emmanuel Macron a qualifié cette fusillade de « terrible attaque contre les Kurdes ». Leurs opinions sont également exprimées par les hommes d’État du monde entier. « Un acte terrible qui secoue aujourd’hui Paris et la France », a écrit le chancelier allemand Olaf Scholz. « La haine ne doit pas gagner », a écrit sur Twitter la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock. « Mes pensées vont aux communautés kurde et française en ce triste jour », a écrit le secrétaire d’État américain Antony Blinken.
Trois personnes ont été tuées et trois autres blessées, dont une grièvement, dans une fusillade près d’un centre communautaire kurde du 10e arrondissement de Paris, au centre de la capitale française. La police a arrêté un suspect de 69 ans, ont rapporté les médias. L’homme était de nationalité française et était déjà connu des forces de l’ordre pour deux tentatives d’assassinat en 2016 et en décembre 2021, selon des sources policières. L’homme, qui n’a été libéré que le 12 décembre, n’avait pas le droit de détenir d’armes, a indiqué le parquet. Elle enquêtera également pour savoir si cette dernière attaque avait des motivations racistes.
Fusillade de Paris : trois morts et trois blessés
L’Europe
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