Après qu’un musulman radical de Tchétchénie ait décapité il y a deux semaines dans la banlieue parisienne Samuel Paty, un enseignant de 42 ans, qui discutait avec ses étudiants des caricatures du prophète Mahomet dans l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, le débat sur la liberté d’expression a repris. pas seulement en France.

Alors que la nation française pleure et honore la mémoire de l’enseignant à l’esprit libre, des milliers de musulmans à travers le monde appellent au boycott des produits français. Ils ont été perturbés par les propos du président Emmanuel Macron qui a défendu le droit de publier des caricatures de chefs religieux.

Mais une autre attaque a eu lieu jeudi. Un migrant tunisien de 21 ans a sauvagement tué trois Français à Nice, dont deux femmes, et a failli décapiter l’un d’entre eux. Mais le président français a une nouvelle fois refusé de céder et répété qu’il ne renonçait pas aux valeurs défendues par la France libérale. Selon Macron, il ne souhaite qu’un islam « éclairé » dans son pays.

La France a renforcé la sécurité et déployé davantage de policiers dans les rues en réponse à l’attaque terroriste de jeudi.

Des milliers de personnes dans le monde musulman manifestent à nouveau. Non pas contre les meurtres commis par les musulmans, mais contre Macron. En Afghanistan, des habitants en colère ont même brûlé le drapeau français. Selon Reuters, des troubles ont également eu lieu en Inde, en Indonésie et au Bangladesh, le président français étant décrit comme « le plus grand terroriste du monde ».

« Macron alimente l’islamophobie », a déclaré à l’agence de presse l’un des manifestants bangladais, Akramul Haq. « Ils ne comprennent pas le pouvoir de l’Islam. Le monde musulman ne laissera pas cela passer », a-t-il ajouté.

Plusieurs autres manifestants ont apporté à l’événement des photos et des photographies de Macron, qu’ils ont ensuite brûlées.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié son homologue français de « dérangé mental » et a menacé de boycotter les produits français.