Au total, six petits bateaux ont été interceptés, deux ont même réussi à atteindre la côte, mais les réfugiés ont été interceptés, écrit la BBC. Les autorités françaises signalent actuellement une augmentation extrême des tentatives d’intrusion dans des camions à Calais et vers le Royaume-Uni.

Le politicien français Pierre-Henri Dumont a déclaré que cet effort était à l’origine de fausses nouvelles circulant parmi les migrants en France selon lesquelles la Grande-Bretagne fermerait ses frontières après le Brexit.

«Les passeurs disent aux migrants : ‘Si la Grande-Bretagne quitte l’Union européenne, vous ne pourrez plus traverser la Manche’. C’est un mensonge car cela ne changera rien », a déclaré l’homme politique, ajoutant : « Les passeurs donnent de fausses nouvelles aux migrants juste pour leur soutirer de l’argent. »

Selon lui, la France ne peut rien faire de plus. « Nous ne pouvons pas surveiller un littoral de 400 ou 500 kilomètres de long », a-t-il déclaré. Il estime qu’il serait utile de modifier la loi britannique pour permettre aux réfugiés de demander l’asile auprès des ambassades britanniques à l’étranger. « Actuellement, si vous êtes migrant et demandez l’asile au Royaume-Uni, vous devez y être physiquement présent », a-t-il déclaré.

En 2015, lorsque la crise migratoire a atteint son paroxysme en Europe, les autorités n’ont enregistré aucune tentative de migrants pour traverser la Manche. En 2016, 164 migrants ont été secourus dans le détroit, et 47 l’année suivante.

Les migrants ont commencé à apparaître en grand nombre dans la mer entre la France et l’Angleterre en novembre dernier. Depuis, selon les autorités, leur nombre a « augmenté lentement mais sûrement ». Cela n’a pas pu être évité, même en renforçant les garde-côtes en mer et sur terre en janvier, a rapporté l’agence AFP.

Du début de l’année à la fin août, plus de 1 100 personnes ont atteint illégalement le Royaume-Uni par bateau.