«Quand je l’ai vu, j’ai pensé que c’était juste mon imagination. C’est la première fois qu’une telle chose nous arrive, car ils nous contactent généralement à cause des puces, des punaises de lit, etc. », a déclaré la directrice de l’entreprise, Sylvie Cornuová.
Les riverains jugent ridicule la demande d’extermination des grillons, affirmant qu’ils font partie du paysage. « Pour moi, les grillons évoquent des moments de repos dans le jardin. Nous avons la chance de vivre à la campagne et de pouvoir l’entendre », a déclaré le serveur citant un habitant local.
Il a rappelé qu’en Dordogne, ce n’est pas le premier cas où quelqu’un tente de chasser un animal hors de son habitat naturel. Il y a sept ans, un tribunal a réglé un litige environnemental concernant un étang dans un parc habité par des grenouilles qui, selon les plaignants, était trop bruyant. À terme, certains retraités devront remplir le bassin.
Le tribunal de Rochefort, dans l’ouest du pays, traite depuis début juillet le cas d’un coq prénommé Maurice qui, selon les voisins, chantait trop fort. Le verdict sera rendu le 5 septembre. L’affaire, également relayée par les médias du monde entier, dont le journal américain The New York Times, a suscité en France des débats sur le sort des campagnes et des affrontements entre ses habitants et les citadins venus s’y reposer.
Que les sons de la nature deviennent un patrimoine national, exige le maire
En mai, un tribunal de Compiègne, dans le nord de la France, a condamné le propriétaire d’un coq nommé Coco à verser 500 euros (près de 13 000 CZK) en compensation aux voisins qui se plaignaient de son chant bruyant. L’homme doit également retirer la fourrure, sous peine d’être condamné à une amende de 50 euros (environ 1 300 CZK) par jour.
Le propriétaire du coq a été traduit en justice par un agent de bord qui a admis qu’il ne parvenait pas à bien dormir à cause des bruits forts de l’animal. Les capacités vocales de Coco ont même été mises à l’épreuve par la police et un juge. Ils ont enregistré Coco chantant 23 fois en 26 minutes.
L’affaire d’un coq trop bruyant a fait grand bruit dans les campagnes françaises. Début juin, le maire du village de Gajac, dans l’ouest de la France, a demandé que les sons du village, comme les hennissements des vaches et les hennissements des ânes, soient inscrits sur la liste du patrimoine national du pays afin d’éviter les conflits entre voisins.
Le maire du village de Saint-André-de-Valborgne, dans le sud de la France, a installé une pancarte à l’entrée du village indiquant « Attention, village français, vous entrez à vos risques et périls ». Il y mettait en garde contre le tintement des cloches des églises le matin, ou des troupeaux de vaches « dont certaines ont même des cloches autour du cou ».
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