Valérie Pécresse, qui dirige la région francilienne autour de Paris, a récemment remporté l’investiture républicaine et s’est dirigée vers l’Elysée. Une enquête sur les préférences électorales, qui a eu lieu peu de temps après divulguerque les chances de Pécresse étaient très élevées. S’il affronte Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle d’avril, il le battra, selon les sondages.
Pécresse est idéologiquement proche du président actuel, à bien des égards il le croise. Selon les médias français, c’est un énorme avantage et une opportunité de battre Macron. Cela peut intéresser ceux qui trouvent Macron arrogant, écrivent La serveur par exemple Attribuer.
Cependant, ses propos sur la migration dépassent un peu l’image de candidat associée à un conservatisme modéré. Dans le débat sur l’investiture républicaine, Pécresse a adopté un vocabulaire très similaire à celui-ci il choisit la dirigeante de droite Marine Le Pen.
Valérie Pécressova il a déclaréqu’en tant que président, il allait « éradiquer la zone non française » ou, en d’autres termes, un quartier à forte criminalité où « les vieilles fragiles sont sommées de rester chez elles » car la drogue est vendue sur le pas de leur porte.
Selon Pécresse, la solution serait une sorte de « république de reconquête » des territoires, à laquelle les militaires devraient participer. Dans le même temps, les coupables dans ce domaine devraient être punis plus sévèrement pour leurs connaissances qu’ailleurs. « Nous devons les éradiquer », a déclaré Pécresse lors d’un débat télévisé. « C’est ce que je ferai en tant que Président de la République. »
Selon les experts, des sanctions plus sévères dans les zones à taux de criminalité élevé pour la même infraction sont inacceptables ailleurs. Ils ont violé un pilier fondamental de l’égalité devant la loi française, ont-ils déclaré.
Pécresse est devenu l’un des favoris électoraux de la France à une époque de troubles politiques français. Jusqu’à cet été, la plupart des experts supposaient que la prochaine élection présidentielle imiterait l’élection de 2017. Qu’Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affronteraient à nouveau au second tour. Mais les cartes ont été battues par le journaliste et écrivain d’extrême droite ric Zemmour.
La candidature de Zemmour a considérablement affaibli les chances de Marine Le Pen, ouvrant la voie à Pécress au second tour des élections. Basé sur Le New York Times mais Pécresse n’a clairement pas gagné. S’il veut réussir, il doit s’adresser non seulement aux électeurs d’extrême droite, mais aussi aux conservateurs plus modérés et traditionnels, moins intéressés par les questions de migration et d’identité nationale.
Comme le président Macron, Pécresse a étudié dans une grande école française et peut parler anglais à l’international. Les deux candidats ont la même attitude envers l’Union européenne, ils sont pro-européens. Mais quand il s’agit de questions sociales, Pécresse est plus conservateur que l’actuel président.
Pécresse aussi, comme d’autres politiciens d’extrême droite et d’extrême droite, prend une position plus dure sur l’immigration que Macron. Basé sur Numéro un républicain, l’afflux de migrants en France est « hors de contrôle ». Dans le même temps, le nombre d’immigrés en France a moins augmenté au cours de la dernière décennie que dans le reste de l’Europe ou dans d’autres pays riches du monde. Pécresse a poussé à l’introduction de quotas d’immigrés par pays d’origine et de catégories ou de restrictions sur les prestations sociales pour les immigrés.
Comme le reste de la société française, le parti de Pécresse a évolué davantage à droite ces dernières années, explique l’expert républicain Emilien Houard-Vial, qui enseigne à Paris Po Sciences Po. « Ils font face à une pression plus forte de la droite », a déclaré Houard-Vial, ajoutant que Pécresse devait faire des promesses sur l’immigration, la criminalité, l’identité nationale et ce qu’il a appelé une « culture du trouble ».
Les républicains ont traditionnellement fait des déclarations claires à l’extrême droite, menée par Marine Le Pen. Cependant, ces dernières années, cette ligne de démarcation a progressivement disparu, écrit-il Le New York Times en référence à Eric Ciotti, qui est en compétition avec Pécresse pour l’investiture républicaine à l’élection présidentielle. Il a déclaré que si Macron et Zemmour s’affrontaient au deuxième tour, il voterait pour son vote contre les politiciens d’extrême droite.
Selon Alexandra Dublanche, qui est vice-présidente de la région parisienne et a travaillé en étroite collaboration avec Pécresse, le candidat républicain respecte la ligne claire entre son parti et l’extrême droite. Pécresse a quitté le parti en 2019 et n’est revenu qu’en octobre. Il n’aimait pas la direction que prenait le parti républicain, dirigé par les dirigeants de l’époque.
« Il a quitté le parti tout seul parce qu’il n’a pas accepté de passer à droite », mentionné Gaël Perdriau, un républicain de longue date qui a été contraint de démissionner de son poste de vice-président quelques jours après la victoire de Pécresse parce qu’il critiquait les tendances plus à droite du parti. « Je ne comprends donc pas pourquoi il est revenu au parti et a promu les mêmes idées qu’il critiquait par le passé », a ajouté Perdriau.
Perdriau a ensuite critiqué Pécresse pour avoir abordé la rhétorique d’extrême droite au cours du débat. « Nous pouvons être des représentants de l’autorité, du droit et de la justice sans rejeter des propos qui sentent le racisme et la haine envers les autres », a conclu Perdriau.
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