Coyote, Waze et d’autres systèmes de navigation peuvent (partiellement) déraper si en France les lois interdisant le partage d’annonces de circulation (y compris les avertissements de vitesse) lors des contrôles routiers/événements sur les routes communales entrent réellement en vigueur.
Coyote |
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Fondée en 2005 en France, la société fournit des informations en temps réel sur les situations de circulation, les limitations de vitesse et autres dangers. La plateforme communautaire compte déjà plus de 5 millions d’utilisateurs et peut être utilisée via des appareils externes sélectionnés, des applications ou des systèmes embarqués de Renault, Peugeot, Citroën ou Parrot. |
Selon les informations du serveur d’information français BFMTV, cela ne s’est pas produit car le fournisseur de systèmes de navigation dans le cloud Coyote a réussi à poursuivre l’article devant le Conseil constitutionnel français, la plus haute juridiction du pays. Les pétitionnaires ont critiqué en particulier la violation du droit à la liberté de communication et ont fait valoir qu’une interdiction absolue n’était pas nécessaire, appropriée ou proportionnée.
Le Conseil constitutionnel en a accepté certaines et a statué que les automobilistes ont le droit de partager des informations sur les déplacements, y compris ceux qui avertissent des mesures de vitesse. Dans ses délibérations, la Haute Autorité a rappelé l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de la Grande Révolution française de 1789, qui stipulait : « La libre communication des idées et des opinions est l’un des droits de l’homme les plus précieux. la loi inclut la liberté d’accéder et d’exprimer ces services.
Le tournant, qui exclurait temporairement de la légalité même les signalements sans rapport avec l’activité policière, est donc partiellement tombé, mais d’autres restrictions prévues par l’article de loi demeurent.
La situation n’est donc pas aussi noire qu’il n’y paraît, et il n’y a plus la liberté de communication quasi absolue comme dans notre pays. La loi française sur la circulation routière donnera aux préfectures locales (similaire à la nôtre) la possibilité pour une durée limitée de déclarer sur les routes départementales une interdiction de partage d’informations en temps réel concernant :
- Contrôle de l’alcool/drogue
- Contrôle d’identité sélectionné
- Inspection de véhicule
- Fouille des bagages
- Trouvez la personne que vous recherchez
- Recherche d’un crime ou délit passible d’une peine d’emprisonnement minimale de 3 ans
- Recherche de réfugiés
Dès lors, le Conseil constitutionnel a précisé que l’interdiction en question ne s’applique qu’aux contrôles enregistrés, parmi lesquels il n’y a pas de contrôle de vitesse. En pratique, cela signifie que vous pouvez toujours signaler les radars ou les patrouilles dans les quartiers français, mais pas les contrôles routiers classiques dans le temps imparti, sauf si vous êtes sûr à 100% qu’il n’effectue aucune des activités. énumérés ci-dessus.
Les restrictions annoncées par la préfecture doivent être limitées dans le temps et dans l’étendue. Par exemple, le blocage des alertes pour les patrouilles alcool/drogue sera autorisé pendant deux heures maximum et couvrira un rayon maximum de deux kilomètres en agglomération ou dix kilomètres à l’extérieur. Si la police gère l’attaque ou trouve le ravisseur, ce blocus pourrait prendre jusqu’à douze heures sur la même radio.
Et ce n’est pas tout. Grâce aux décisions de l’UE, les autoroutes ou routes nationales françaises sont également exemptées de l’interdiction du partage d’informations en temps réel, mais là encore à l’exception des contrôles/actions de police susmentionnés.
Comment la main légale veut-elle appliquer les règles établies dans la pratique ? Eh bien, la technologie qui devrait, par décision préfectorale, permettre à la police de demander la suspension de certains signalements directement sur des applications comme Coyote ou Waze, n’est pas encore prête. Ceci malgré le fait que les développeurs concernés sont plus que ouverts à travailler avec les gouvernements locaux. En conséquence, le lancement de ce projet informatique a été retardé, de même que les pénalités pour l’utilisation d’applications inappropriées.
Waze |
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En 2009, une application de navigation en crowdsourcing a été créée pour aider les conducteurs à éviter les obstacles réels et figurés sur la route. Cette communauté compte aujourd’hui plus de 140 millions d’utilisateurs dans le monde et ne cesse de grandir, ce qui garantit dans une certaine mesure que les informations / itinéraires affichés sont aussi à jour que possible. Waze fait partie de Google depuis 2013 et jouit d’une popularité mondiale. |
La question reste de savoir si les automobilistes en France ne signaleront aucune activité policière comme mesure de vitesse, ce qui vide en fait l’ensemble du statut (qui n’a pas encore été mis en œuvre) de sens. Cependant, les représentants de Coyote étaient généralement satisfaits de la décision du Conseil constitutionnel et l’ont accueillie comme un outil pour améliorer la sécurité routière.
En République tchèque, aucune interdiction de ce type restreignant le partage d’informations ne nous attend. Ainsi, grâce à Waze et à d’autres applications, nous pouvons nous dire ce qui se passe, où et quelle activité la police tchèque mène. Attention cependant à ne pas utiliser votre téléphone portable au volant, surtout le tenir dans la main peut être considéré comme une infraction à la loi.
Et si quelqu’un envisage d’appliquer des lois similaires d’inspiration française dans notre pays également ? Il est alors fort possible que l’avertissement de mesure de vitesse soit exempté de l’interdiction, mais nous pensons qu’une telle proposition ne passera pas du tout. Qu’en penses-tu? Écrivez-nous dans la discussion.
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