Même si les nouvelles règles sont encore en cours de détermination, selon la presse française, il est certain que seuls 214 touristes par jour recevront un permis d’escalade à partir de l’été prochain. Les alpinistes peuvent également devoir obtenir un hébergement garanti.
« C’est logique, nous voulons que le nombre de personnes se dirigeant vers le Mont Blanc soit à la hauteur du nombre de places en structures d’hébergement », a déclaré Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais-les-Bains, où se situe l’itinéraire classique des 4.810- commence une montagne d’un mètre de haut. Selon Peillex, le permis devrait être gratuit.
Chaque année, environ 25 000 personnes entreprennent l’ascension du plus haut sommet d’Europe. L’ascension de la montagne a été restreinte par les autorités en juillet, par exemple lors d’une vague de chaleur provoquée par la fonte des glaces et la chute de blocs rocheux. De plus, de nombreux accidents ont eu lieu au Mont Blanc cette saison, dus, selon Le Monde, au grand nombre de touristes.
Les agressions et les vols ne font pas exception
Peillex se bat depuis 2003 pour obtenir des quotas d’alpinistes. « Cette année-là, nous avons atteint le sommet avec le préfet de région et nous avons atterri dans un champ d’excréments et d’urine », a déclaré le maire. « Tout ce que les touristes laissaient derrière eux était recouvert de glace, mais celui-ci a fondu à cause de la chaleur. L’ampleur des dégâts est révélée. Certaines personnes ne respectent pas la nature », a-t-il ajouté.
Selon lui, de nombreux touristes s’en moquent. « Ils sont venus gravir le Mont Blanc et ils n’avaient aucun respect pour les autres grimpeurs », a déclaré Peillex. « Nous avons eu le privilège de voir des groupes cavaliers se bousculer ou s’insulter, certains guides ont même été agressés. La corde a été volée à l’auberge de Goûter. Et enfin, même une paire de chaussures. « Un hélicoptère a dû venir chercher l’alpiniste qui avait perdu ses chaussures », a expliqué le maire.
300 à 400 touristes se rendent au Mont Blanc chaque jour pendant la saison, dont les deux tiers sans accompagnateur en montagne. Dans 75 % des cas, le point de départ des alpinistes est le village de Saint-Gervais-les-Bains.
Selon les médias français, cette nouvelle réglementation a été convenue par toutes les parties prenantes : la gendarmerie alpine, unité de gendarmerie spéciale formée aux terrains d’altitude, la fédération des clubs d’alpinisme, la préfecture de Haute-Savoie et l’association des guides. .
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