Dans la nuit du 2 au 3 mai 2016, un Suisse de 62 ans a été assassiné à son domicile de Lichtensteig par un Néerlandais de 44 ans. Un mois plus tard, un Néerlandais de 44 ans a été arrêté en Thaïlande puis extradé. En juin 2020, le tribunal de district du Toggenburg l’a condamné à 14 ans de prison pour meurtre.
L’entraîneur néerlandais a refusé d’accepter cette décision et a demandé mardi une peine plus légère au tribunal de district de Saint-Gall.
L’audience de mardi devant le tribunal de district portait principalement sur les qualifications du crime : Était-ce un meurtre ou un homicide ? L’événement lui-même est indéniable. Les procureurs demandent une peine de 14 ans pour meurtre, un plaidoyer de meurtre et une peine maximale de 36 mois de prison.
Nouveau rapport avec des conséquences
Le tribunal de district a confirmé la condamnation pour meurtre dans sa décision sans réponse. Surtout, l’exécution du meurtre devrait être qualifiée de « profondément répréhensible », selon une brève justification publiée jeudi. Le tribunal a cependant prouvé à l’accusé « une responsabilité pénale suffisamment réduite ».
L’évaluation est basée sur un nouveau rapport psychiatrique, qui est arrivé à cette conclusion. Ce jugement est contraignant pour les juridictions pénales, a écrit le tribunal de district. Comme la responsabilité pénale a été réduite, la peine de prison a été réduite à dix ans. Le Néerlandais a également dû payer respectivement 30 000 francs et 35 000 francs à la fille de la victime. Des frais de procédure de plus de 150’000 francs ont également été supportés par l’homme.
Invité à Lichtensteig
L’agresseur et la victime s’étaient rencontrés en Thaïlande et avaient eu des relations sexuelles. À l’invitation de la Suisse, le Néerlandais s’est ensuite rendu en Suisse. Elle devait rester avec lui là-bas et s’occuper de lui plus tard.
Cependant, à Lichtensteig, la Suisse décide de tout, a déclaré le Néerlandais devant le tribunal. Il était censé être un ladyboy plus âgé. C’est arrivé parce qu’il ne supportait plus les pratiques sexuelles qui lui étaient imposées.
L’avocat de la défense a expliqué que son client était « sous un fardeau psychologique très grave » lorsqu’il a commis le crime. Les drogues limiteront sa capacité à agir. Seul le crime de meurtre n’a aucun sens ici.
Les procureurs brossent un tableau différent. Il y a un accord entre l’agresseur et la victime : compagnie et sexe pour le gîte et le couvert. Les deux parties savent dans quoi elles s’embarquent. L’accusé n’a pas été contraint de faire quoi que ce soit par la victime qui était physiquement inférieure. « Il aurait pu partir », a-t-il dit.
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