Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré que Macron changeait régulièrement de téléphone et prenait cela au sérieux.
Pour l’instant, le numéro du président français figure sur une liste de 50 000 contacts apparemment ciblés par les clients de la société israélienne NSO, fondatrice de Pegasus. Il n’est toutefois pas clair si ce logiciel est également installé sur le téléphone portable du président.
Chaim Gelfand, responsable du NSO, a déclaré mercredi à la station israélienne i24News que Macron n’était pas la cible de l’espion.
Le sentier mène au Maroc
Cette semaine, Le Monde a rapporté que Macron et quatorze ministres français avaient été identifiés comme cibles potentielles de surveillance et d’écoutes téléphoniques par le Maroc.
Le Maroc, qui a récemment établi des liens avec Israël, a qualifié ces affirmations de sans fondement et de fausses et a nié avoir utilisé Pegasus. A cause de ce scandale, les relations entre le Maroc et la France sont devenues très froides.
Selon les informations obtenues par Amnesty International, le président irakien Baram Salih, le président sud-africain Cyril Ramaphosa ou encore les premiers ministres du Pakistan, de l’Inde et du Maroc, ainsi que des militants, des journalistes ou d’importants hommes d’affaires, ont également été surveillés grâce à ce logiciel espion.
La France a ouvert une enquête suite aux révélations du programme d’espionnage Pegasus
Pegasus peut être utilisé sur les téléphones Android et les iPhones. Il vous permet de télécharger des SMS, des photos et des e-mails, ainsi que d’enregistrer des appels et même de déclencher à distance la caméra et le microphone pour écouter les conversations. |
Les autorités hongroises, israéliennes et algériennes ont lancé des enquêtes sur l’utilisation du programme Pegasus.
Orbán et d’autres membres du gouvernement ont espionné des journalistes, selon des enregistrements téléphoniques
Le développeur israélien NSO nie tout acte répréhensible. Il a indiqué que le programme avait été développé pour lutter contre les criminels et les terroristes et qu’il n’était ouvert qu’aux agences militaires, policières et de renseignement des pays ayant de bons antécédents en matière de droits de l’homme.
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