Le Premier ministre est dans l’ombre du Président. C’est la France moderne

Paris – Le second de la France, le Premier ministre François Fillon, a présenté aujourd’hui aux législateurs une vision politique pour les quatre prochaines années. Cela imite clairement les souhaits du président Nicolas Sarkozy.

Quiconque pensait que le nouveau chef du gouvernement français sortirait de l’ombre du farouche président grâce à son discours se trompait.

Sarkozy, leader politique français

Le président souhaite déterminer l’orientation politique de son pays et négocier des réformes intérieures.

« J’ai été élu pour faire quelque chose dans tous les sens », disait Sarkozy il y a quelque temps. Et ils essaient d’étayer leurs paroles par des actes.

Vous pouvez le voir partout. Qu’il négocie avec des politiciens du monde entier ou qu’il débatte de réformes internes. Le Premier ministre est « seulement » en deuxième position.

Crédit photo : Reuters

« C’est très simple », a commenté François Fillon lui-même à propos de son rôle. « Le Président de la République est au pouvoir. Le Premier ministre l’aide à réaliser ses projets et est responsable de ces projets devant le Parlement. »

Cet homme politique expérimenté et ami de Sarkozy n’a fait que confirmer l’opinion de nombreux Français selon laquelle il n’était pas un homme politique de premier plan.

Un meilleur conseiller présidentiel

En outre, l’ancien ministre a été conseiller de Sarkozy à plusieurs reprises ces dernières années et a été à l’origine du programme qui a aidé le président à remporter l’élection présidentielle.

Son discours devant l’Assemblée nationale n’était pas différent de la déclaration du président.

Relancer l’économie française, réduire les impôts, simplifier le droit du travail, tels sont quelques-uns des points de la liste que le nouveau gouvernement français souhaite réaliser d’ici quatre ans.

Un ton un peu plus modéré que Sarkozy Fillon ne vote que sur les questions liées aux dépenses de défense. Il ne considère pas comme une priorité le projet ambitieux d’acquérir un deuxième porte-avions pour la Marine nationale. Différent du Palais de l’Elysée.

Sarkozy, en revanche, tentera de redonner à la présidence la gloire perdue.

Il a voulu montrer que le « tournant », la rupture avec le passé, qu’il avait promis lors de sa campagne électorale, s’est également produit en relation avec le rôle du président. Il ne doit plus être un arbitre comme Jacques Chirac, mais être un acteur actif à domicile.

Albert Gardinier

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