Depuis le début de l’humanité, nous avons levé les yeux vers le ciel et voulu voler. Même ceux qui ont une connaissance minimale du vol et de l’aérodynamique savent que pour voler, des ailes sont nécessaires pour créer de la portance pour soulever l’avion du sol. Dans les années 1950, des designers français ont tenté de briser ce dogme avec le projet Coléoptère, qui le week-end dernier a rappelé Magazine SlashGear.
Les avions classiques doivent décoller et atterrir longue piste, qui sont intrinsèquement problématiques car ils occupent de grandes surfaces et sont coûteux à construire et à entretenir. Les aérodromes militaires en particulier deviennent alors la première cible de la guerre, car si vous détruisez la piste d’un ennemi, vous anéantissez effectivement son armée de l’air.
Essayons sans ailes !
Dans les années 1950, les concepteurs d’avions ont commencé à penser différemment. Ils pensaient que si les avions avaient plus de puissance, ils n’auraient pas du tout besoin de pistes. Ainsi commença une vague d’expériences avec la première forme d’avion à décollage et atterrissage verticaux (VTOL). En cas de succès, cela éliminerait complètement le besoin d’une piste, car elle pourrait être lancée de presque n’importe où.
Le motoriste aéronautique français SNECMA (Société Nationale d’Études et Construction de Moteurs d’Aviation ; aujourd’hui Safran Aircraft Engines) a lancé la construction d’un prototype d’avion basé sur une conception de l’ingénieur autrichien Helmut von Zborowski, qui il n’utilise pas les ailes distinctives en forme de delta. C. 450 Coléoptère (le terme français pour coléoptère) est complètement sans ailes dans sa forme familière.
Propulsé par un turboréacteur à compresseur axial, le Coléoptère possède une « aile » en forme d’anneau de 10,5 mètres de diamètre qui entoure la face inférieure du fuselage. Les fabricants espéraient que le transformer en un avion à réaction fonctionnerait en comprimant l’air qui passait, en le mélangeant avec du carburant et en allumant une flamme qui lui permettrait de dépasser de loin les vitesses supersoniques.
Coléoptère – l’innovation française ratée
Il y a un coup de pouce au décollage et à l’atterrissage tourner à la rame situé sur le tuyau d’échappement du moteur. Quatre petites nageoires sont stratégiquement placées autour des « ailes » pour agir comme gouvernails, offrant un contrôle directionnel pendant le vol. L’aileron rétractable situé sur le nez est destiné à s’étendre et à aider l’avion à se pencher en position verticale à l’atterrissage.
Le siège de cockpit pivotant innovant permet au pilote de rester dans une position sûre et droite en fonction de l’orientation actuelle de l’avion. Parce que c’était avant de puissantes simulations informatiques, les pilotes d’essai humains devaient se lier à ces prototypes et les tester.
Les tests dans le monde réel ont commencé en avril 1959 et étaient presque les premiers problèmes sérieux sont vite apparus. Sans ailes stabilisatrices, l’avion tourne pendant la phase de vol stationnaire pendant la phase de décollage vertical. Les pilotes, assis comme des astronautes sur une fusée, avaient du mal à voir le sol. De plus, sans ailes, qui lui permettraient théoriquement de planer en toute sécurité en cas de panne moteur, le Coléoptère serait condamné.
Le 25 juillet 1959, SNECMA teste la capacité de l’avion à passer du mode de décollage vertical à la phase de vol horizontale. Cependant, l’avion a fait une trop grande embardée et les pilotes en ont perdu le contrôle. Il a ensuite été éjecté lorsque le Coléoptère est tombé au sol et a été complètement détruit. Le financement d’un deuxième prototype ne s’est jamais concrétisé et l’ensemble du projet a finalement été annulé.
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