Croissance négative, au-delà des attentes
L’Office fédéral de la statistique a annoncé qu’entre octobre et décembre 2021, la République fédérale était enregistrée en tant que croissance négative de 0,7 % par rapport au trimestre précédent. la contraction a plus que doublé par rapport aux attentes des économistes, qui n’avaient prévu que 0,3 %. Le point culminant du ralentissement a été la vague pré-Noël de la variante Delta et l’émergence de la variante Omikron au cours de la même période, qui ont impacté la consommation privée (toujours inférieure de 2 % aux niveaux d’avant la pandémie) et l’offre des entreprises manufacturières a de nouveau ralenti. Si une autre baisse se produit au premier trimestre de cette année, le pays entrera techniquement en récession.
Comparaison avec l’Italie et la France
Malgré une performance annuelle positive en 2021, atteignant 2,8 %l’Allemagne n’arrive pas à suivre la France et l’Italie, dont les rebonds ont été respectivement de 7 % et 6,3 %. De plus, entre octobre et décembre de l’année dernière, Le PIB français augmente de 0,7 %. Pour la production industrielle, en novembre dernier, en Allemagne, elle était encore inférieure de 7 % au niveau d’avant la crise, tandis qu’en France, elle était retardée de 5 % et qu’en Italie, elle était revenue à sa valeur de 2019.
Relations avec la Chine
Mais peut-être que la nouvelle la plus inquiétante pour Berlin vient de certaines recherches de l’Université de Hong Kong, anticipées hier par le Sddeutsche Zeitung, qui, selon lui, en Chine, la comparaison de la variante Omikron avec les vaccins Sinovac et Sinopharm n’a pas produit d’effet satisfaisant et de plus, en raison de politiques de verrouillage sévères et répétées, la République populaire a le plus faible nombre de personnes immunisées au monde. Si la variante Omicron a un impact majeur sur la population et la production chinoises pour cette raison, les simulations académiques prédisent que Le PIB de la Chine n’augmentera que de 2,3 % cette année, et non des 6 % attendus. Sera dévastateur pour l’Allemagne, qui vend 8% de ses exportations à la Chine et en achète 9% dès l’importation. Selon les recherches, les prévisions de croissance économique allemande pour 2022 devraient dans ce cas être réduites de moitié, passant de 4% à 2%.
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