« Nous notons que l’espionnage et les ingérences extérieures ont atteint des niveaux jamais vus depuis la fin de la guerre froide », indique un rapport de l’Agence belge de renseignement et de sécurité publique (SGRS) – le premier rapport de ce type à être publié. La Belgique est une cible particulièrement sensible, car Bruxelles abrite le siège de l’Alliance de l’Atlantique Nord, qui passionne la Russie, ainsi qu’une institution clé de l’Union européenne.
Le rapport met en lumière les cyberméthodes d’obtention d’informations, les attaques de piratage qui sont à l’ordre du jour, les vols et détournements de données, mais aussi le soutien au terrorisme et à l’extrémisme aux effets potentiellement déstabilisateurs. L’armée belge a donc mis en place un « cyber commando » qui s’occupe de tous ces aspects et son principal adversaire est le GRU du renseignement militaire russe.
« Pour nous, tout ce que nous appelons ‘désinformation’ ou ‘fake news’ est une ingérence et une manipulation étrangères. Les réseaux sociaux, qui n’existaient pas pendant la guerre froide, ont été utilisés pour cela. systèmes d’entreprises, faire du sabotage, de l’espionnage, recueillir des informations et causer du tort. Parfois, cela ressemble à un rançongiciel, à un sale chantage, mais même ici, cela peut être une couverture pour des tentatives d’effraction dans des infrastructures critiques », a-t-il expliqué dans une interview au Soir. journal. chef de SGRS Wim Robberecht.
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