Une révolution comme celle des années 50, c’est ce que réclame DS Automobiles avec le lancement de certains de ses nouveaux modèles DS 4. La voiture est basée sur la plate-forme modulaire améliorée EMP2, qui peut être utilisée pour différents types de transmissions. Le constructeur promet un rapport entre la carrosserie et les roues sans précédent, une rigidité en torsion optimale, un poids réduit (également grâce aux matériaux composites), plus d’espace, un coffre plus grand et une sécurité accrue.
La diffusion des motorisations hybrides rechargeables est également attendue. Plus précisément, nous parlons d’un moteur essence quatre cylindres turbocompressé d’une puissance de 180 chevaux et d’un moteur électrique réglé sur 110 chevaux, ce qui donne une puissance système de 225 chevaux. Une transmission automatique à huit rapports se chargera des changements de vitesse. Le véhicule à traction avant exploitera l’énergie d’une batterie plus puissante dotée de nouvelles cellules plus compactes et d’une plus grande capacité, ce qui garantira une autonomie électrique pure de plus de 50 kilomètres (selon les normes WLTP) avec une seule charge.
Avec l’avènement de l’ère numérique, les affichages tête haute avec des éléments de réalité augmentée vont apparaître, affichant par exemple la vitesse de déplacement, les données des assistants ou peut-être les données des systèmes de navigation. Cependant, le système d’information entièrement repensé avec une interface de type smartphone est totalement nouveau. Vous pouvez contrôler l’écran au toucher, mais aussi avec le pavé tactile intégré (par exemple, vous pouvez écrire physiquement des caractères individuels).
En plus du contrôleur virtuel, vous pouvez également contrôler les fonctions à l’aide de gestes ou d’un assistant vocal avancé appelé Iris. Et on dit qu’il s’agit d’une intelligence artificielle avancée qui peut vous comprendre bien mieux que les interfaces vocales couramment installées dans les voitures aujourd’hui. Ceci est également lié aux mises à jour régulières qui arriveront en temps réel, lorsque tout sera en ligne.
Un ventilateur compact interne monté discrètement et doté d’ailettes invisibles, à travers lequel vous aspirez l’air dirigé par un cône (débit optimal), ne passera pas non plus inaperçu.
Comme prévu, le deuxième niveau de conduite autonome a été repensé, qui offrira une plus grande précision, des réactions plus douces, un freinage automatique dans les virages ou une meilleure lecture des panneaux de signalisation. À ces fins et à d’autres, la DS 4 sera équipée de capteurs, de radars et de caméras.
Des lampes qui créent de la personnalité
Du SUV DS 7 Crossback, les quatre français reprendront la technologie de numérisation de la surface de la route – elle ajustera la rigidité de la suspension en fonction des données obtenues. Le résultat est bien entendu un meilleur confort de conduite. Et enfin, si vous voyagez de nuit, vous adorerez la caméra infrarouge à vision nocturne d’une portée allant jusqu’à 200 mètres, ainsi que la capacité de détecter les piétons, les cyclistes et les animaux.
L’éclairage unique, dont la forme sera co-créée par les lumières adaptatives Matrix à diodes, vise à rendre la voiture incontournable. Il dispose, entre autres, d’un module rotatif pouvant pivoter jusqu’à un angle de 33,5 degrés, qui assure l’éclairage des virages, tout en continuant la fonction des phares rotatifs introduits sur la DS en 1967.
Les feux avancés avec une portée allant jusqu’à 300 mètres s’adaptent au trafic, à l’angle de braquage, à la vitesse et aux conditions météorologiques. Ils disposent de cinq modes prédéfinis (ville, paysage, autoroute, intempéries, brouillard) et permettent de rouler avec les phares allumés en permanence sans éblouir les autres conducteurs.
Le module interne de feux diurnes abrite 98 LED et propose une animation d’accueil très technologique en plus d’une signature lumineuse unique. Ainsi, vous pouvez commencer à utiliser les boutons de la télécommande plus souvent que la commodité d’un système sans clé.
DS Automobiles promet donc quelque chose d’inédit pour le segment de la classe moyenne inférieure, issue d’une catégorie bien plus élevée. Si les génies parisiens le perfectionnaient, ils inonderaient non seulement Lexus partageant les mêmes idées, mais aussi BMW, Volvo et Mercedes-Benz avec la DS 4 compacte et pleine d’entrain. Un dérivé avant-gardiste plus populaire de la voiture était la Citroën C4 (plate-forme CMP) récemment introduite, mais elle ne prédisait pas une percée technologique comme la DS 4.
En théorie, une version uniquement à batterie n’est pas non plus exclue, ce qui pourrait encore une fois bousculer la carte des ventes, mais cette fois dans le domaine des voitures électriques. La première est prévue pour l’année prochaine, mais si nous savons quelque chose à l’avance, nous vous le ferons savoir.
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