Le président français Emmanuel Macron signe la réforme du système de retraite. Elle a ensuite été publiée dans un recueil de lois, et est ainsi entrée en vigueur après que le Conseil constitutionnel a donné son aval vendredi. La norme impopulaire, contre laquelle les Français protestent en masse depuis des mois et que la majorité de la population rejette, relève notamment l’âge de la retraite de 62 à 64 ans.
La réforme des retraites était l’un des piliers législatifs du second mandat du président Macron, mais ses propositions ont déclenché une vague massive de protestations en France ces derniers mois. L’opposition et les syndicats se mobilisent contre les réformes et veulent organiser une autre grande manifestation le 1er mai.
Certaines personnes sont à nouveau descendues dans la rue vendredi. La police a utilisé des gaz lacrymogènes contre les manifestants à Lyon, et à Nantes, ils ont utilisé des canons à eau pour disperser les manifestants qui voulaient se rendre à la mairie. A Paris, où la police a interpellé plus d’une centaine de personnes, certains manifestants ont incendié des poubelles, et à Rennes ils ont également incendié l’entrée d’un commissariat.
Le Conseil constitutionnel confirme le bien-fondé de la réforme des retraites de Macron
Le Conseil constitutionnel français, qui est similaire à la Cour constitutionnelle, a confirmé vendredi la validité de la proposition impopulaire de réforme des retraites sur des points clés. Dans le même temps, le conseil a rejeté la proposition de l’opposition d’organiser un référendum sur l’interdiction de déplacer les limites des pensions.
Macron souhaite que les réformes soient mises en œuvre d’ici la fin de l’année. Les syndicats et les opposants politiques de Macron, quant à eux, ont juré de continuer à faire pression pour retirer les réformes.
Les membres du Conseil constitutionnel ont rejeté un certain nombre d’aspects mineurs de la réforme, mais n’ont pas remis en cause sa principale mesure, à savoir le relèvement de l’âge de la retraite, selon un communiqué de presse du Conseil. Il a déclaré que les actions du gouvernement étaient conformes à la constitution. Il n’a rejeté que des mesures marginales pour soutenir l’emploi des travailleurs âgés, car selon le conseil, celles-ci n’étaient pas incluses dans la loi sur la réforme des retraites.
La réforme des retraites était l’un des piliers du second mandat de Macron, mais ses propositions ont déclenché une vague massive de protestations en France ces derniers mois. Les syndicats et l’opposition se sont mobilisés contre les réformes. Les rues des villes françaises ont connu des manifestations massives, souvent accompagnées d’émeutes, ces derniers mois.
En réponse à la décision du conseil, la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen a assuré que le sort des réformes n’était pas encore décidé. « La décision du Conseil constitutionnel a peut-être clôturé la phase institutionnelle, mais le sort politique de la réforme des retraites est indéterminé. Le peuple a toujours le dernier mot, c’est le droit du peuple de préparer le changement de pouvoir qui sera le résultat de cette réforme inutile et injuste », a écrit Le Pen sur Twitter.
Si les décisions du Conseil Conseil Conseil sont fondées sur l’ordre institutionnel, le type de réforme politique est des retraits n’est pas scellé. Les personnes qui souhaitent voyager beaucoup plus, sont des dispositifs de préparation alternatifs qu’il convient de revoir pour rendre cela inutile et injuste.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 14 avril 2023
« La décision du Conseil constitutionnel montre qu’il est plus préoccupé par les besoins d’une monarchie présidentielle que par les besoins d’un peuple souverain. Le combat continue et doit se renforcer », a également déclaré sur Twitter le leader de gauche Jean-Luc Mélenchon.
Les décisions du Conseil constitutionnel montrent qu’il est plus attention aux besoins de la monarchie présidentielle qu’à ceux du peuple souverain. Lutte continue et le fait avec force.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 14 avril 2023
Le Conseil constitutionnel décide si la réforme est constitutionnelle. Il peut approuver la loi dans son ensemble, l’approuver avec des réserves sur certaines parties ou la rejeter complètement. Des doutes ont surgi, entre autres, avec la méthode d’approbation des réformes, qui ont été poussées par le gouvernement sans l’approbation de la chambre basse du parlement. Macron a déclaré que la France doit travailler plus d’heures, sinon le système de retraite sombrera dans un déficit de milliards chaque année.
Maintenir l’âge de la retraite de 62 à 64 ans est une victoire pour le gouvernement du président Macron et de la première ministre Élisabeth Bornéo. Le gouvernement souhaite que la loi entre en vigueur le 1er septembre. « Le Conseil constitutionnel a décidé que la réforme est conforme à notre constitution. Le texte arrive au bout du processus démocratique. Il n’y a ni gagnant ni perdant ce soir », a écrit Borne sur Twitter vendredi.
#Retraite | Leh @Conseil_constitut a jugé, tant sur le like que sur la procédure, la réforme conforme à notre Constitution.
Le texte arrive au terme de son processus démocratique.
Ce soir, il n’y a rien c’est du gâchis, c’est du gâchis.
— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) 14 avril 2023
Malgré la décision de réforme des retraites elle-même, le Conseil constitutionnel a rejeté aujourd’hui la proposition de l’opposition d’organiser un référendum sur l’interdiction de déplacer les frontières pour les retraites. L’opposition a présenté une autre proposition appelant à un référendum. Le Conseil constitutionnel l’examinera début mai.
Avant la décision du Conseil constitutionnel, Macron a invité les représentants des syndicats à une réunion mardi, mais les syndicats ont rejeté l’invitation, laissant entendre que le président, en revanche, a rejeté leur précédente proposition de réunion. D’autre part, les syndicats ont appelé à de nouvelles manifestations de masse le 1er mai.
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