« L’islamisme radical est multiforme et imprègne tous les aspects de la vie sociale, s’affirmant progressivement au-dessus des libertés individuelles », a déclaré la sénatrice républicaine Jacqueline Eustache-Brini.

« Nous devons réagir maintenant ou jamais », a crié le sénateur. Si l’État ne fait rien, estime-t-il, « d’ici quelques années, des districts et des régions entières feront sécession de la république » et les islamistes radicaux prendront le contrôle de la région, selon le rapport.

La commission, créée en novembre 2019, a formulé 44 recommandations dans les domaines économique, éducatif, social et culturel pour empêcher « les groupes islamiques de contrôler une partie de la population française ». Le rapport indique que « l’action policière » ne peut à elle seule constituer la réponse.

Le rapport prévient que les Frères musulmans, qui comptent environ 50 000 membres, se sont développés dans le pays depuis les années 1990. La commission a recommandé que les prédications et les prières collectives des Frères musulmans dans la rue soient interdites. Selon les sénateurs, toute association souhaitant recourir à des subventions et soutiens locaux doit s’engager à « signer une loi qui respecte les valeurs républicaines ». Les associations religieuses doivent avoir une comptabilité transparente.

Les politiciens ont recommandé que des agents spéciaux soient formés pour surveiller les mouvements islamistes radicaux. Ce rapport met en lumière les problèmes dans les écoles, où il faut empêcher la propagation de la discrimination et des discours de haine violents contre les enfants. Les mesures proposées devraient prendre en compte non seulement les enfants scolarisés, mais également ceux qui reçoivent une éducation à la maison.