Lors du dernier meeting avant l’élection présidentielle d’avril, il a réchauffé le public de Jean-Luc Mélenchon. Quand Adrien Quatennens, 32 ans, évoque le gouvernement ou le président Macron à Lille, dans le nord de la France, il y a un grand cri. Il ressort clairement de la réaction de la foule qu’ils se plaisent ici – Quatennens est né à Lille et lors des élections législatives de juin, il a défendu avec succès son mandat parlementaire ici.
Mais la semaine dernière, sa femme Céline s’est rendue à la police. Les députés et les coordinateurs du mouvement français N’abandonnez jamais l’ont battu dans une dispute sur le divorce. Selon sa déclaration, la raison du divorce était « l’agression mutuelle » des époux.
Mélenchon n’a pas nommé la femme qui a été agressée
Quatre jours plus tard, Quatennens a annoncé qu’il quittait la présidence du parti. Il dit qu’il regrette d’avoir giflé sa femme. Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la coalition Nupes, dans laquelle la France récalcitrante tient une place prépondérante avec 75 députés, lui a souhaité la bienvenue. Il a qualifié la position de ses alliés d’audacieuse et a critiqué la police, les médias et les utilisateurs de médias sociaux pour être trop voyeuristes. Il n’a même pas mentionné la femme de Quatennens.
Pourtant, le mouvement français N’abandonne jamais se bat depuis longtemps pour l’égalité des sexes, dénonçant les violences faites aux femmes, et de nombreuses féministes sont également actives dans ses rangs. Des voix appelant à la fin complète des Quatennen en politique se sont également fait entendre des alliés de Mélenchon.
Par exemple, la députée des Verts Sandrine Rousseau il ditqu’il devait quitter la vie publique. Selon elle, cela doit être « un signal aux 230 000 femmes victimes de violences conjugales en France chaque année ».
Le chef de la coalition d’opposition, Mélenchon, a alors tenté de contrebalancer sa déclaration initiale : « Céline et Adrien sont tous les deux mes amis. Mon affection pour elle ne veut pas dire que je suis indifférent à Céline… La gifle est en aucun cas inacceptable », a-t-il écrit sur Twitter.
Mais les critiques continuent. Luc Broussy, 56 ans, représentant du Parti socialiste, a contesté le tweet de Mélenchon : « Donc tout le monde est coupable sauf celui qui a giflé sa femme », écrit-il. La députée LFI Clémentine Autain a également pris ses distances avec les déclarations de Mélenchon sur l’affaire : « Ce sont ses mots, pas les miens », a-t-elle déclaré au journal. Le Parisien.
Céline et Adrien sont tous deux mes amis. Mon chéri pour lui ne veut pas dire que je suis nonchalant à Céline. Elle ne souhaitait pas être citée. Mais je le dis : une gifle est acceptée et tous les cas. Adrien je suppose. Bien.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 18 septembre 2022
D’après le journal Le Monde il y a eu un tournant dans le mouvement Mélenchon. Jusqu’à présent, « Inflexible » avait toujours soutenu son fondateur, mais après sa défense de Quatennense, il y eut un silence et, à l’exception d’une représentante, personne ne la rejoignit ni n’accepta ses arguments.
Le politologue Benjamin Morel pour le serveur 20 minutes il a expliqué combien l’affaire a nui à la France récalcitrante. Mis à part les communications mal gérées, il a également souligné que c’était Quatennens qui était jusqu’alors considéré comme l’avenir du mouvement et un candidat de choix pour remplacer le vieillissant Mélenchon.
Il a également mentionné le fait que le parti est fier d’être l’un des rares à avoir mis en place un Comité de surveillance des violences basées sur le genre et à caractère sexuel (CVSS), mais en même temps, Quatennens est déjà le troisième homme politique à faire face à des accusations similaires. Cela peut se retourner contre la France inflexible, qui s’est présentée comme un modèle de vertu à cet égard, rappelle Morel.
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