Jiří Oberfalzer, que le Sunday Times décrit comme un proche collaborateur de Klaus, a déclaré que le président français Nicolas Sarkozy avait menacé la République tchèque d’expulsion de l’UE.
Il a également rejeté le plan et ignoré Klaus. « L’idée de changer la Constitution et d’ignorer le président montre à quel point notre jeune démocratie est faible. »
Le Sunday Times a également cité un diplomate allemand anonyme critiquant la décision de Klaus. « Si le président fait obstacle au processus démocratique et va à l’encontre des décisions du parlement et de la volonté du peuple, alors il enfreint la loi et doit en assumer les conséquences. »
Mais l’idée des diplomates montre surtout à quel point l’attitude de Klaus fait peur à tout le monde. Klaus ne peut pas opposer son veto au contrat, il ne peut que retarder sa signature, car il n’y a pas de date limite pour le signer. Et tant que la Cour constitutionnelle n’aura pas examiné la plainte, elle ne pourra rien faire.
Le président tchèque ne peut pas non plus être démis de ses fonctions, il ne peut être jugé que pour haute trahison. Et la sortie de la République tchèque de l’UE ne sera pas facile. Un pays ne peut quitter l’UE qu’à sa propre demande et ne peut être exclu.
Dans le même temps, les sondages d’opinion ont montré que la majorité des citoyens tchèques ne soutenaient pas le traité de Lisbonne, bien au contraire, lors du vote dans le sondage TV Prima, la majorité a choisi d’inclure les deux phrases demandées par Klaus. [celá zpráva]
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