Une commission parlementaire en France enquête depuis des mois sur le fonctionnement de l’ingérence étrangère, organisant des entretiens à huis clos avec de hauts responsables du renseignement pour découvrir un réseau d’agents.
Selon le serveur, les résultats de l’enquête sont des dizaines de pages d’interviews qui donnent un aperçu de la pègre des opérations d’espionnage russes en France. À titre d’exemple, Politico cite un agent russe qui s’est fait passer pour un étudiant pour participer à un cours de mathématiques avec un ingénieur français anonyme.
Dans le même temps, la Russie ne se préoccupe pas seulement d’infiltrer l’environnement de scientifiques reconnus. Le serveur décrit également le cas d’un autre agent qui a utilisé un passeport brésilien pour infiltrer la Cour pénale internationale de La Haye. Le service de renseignement intérieur français DGSI a déclaré que la Russie utilisait également un système de dizaines d’agents utilisant la couverture diplomatique pour infiltrer le système politique du pays.
« Nous sommes en contact régulier avec les députés français pour les sensibiliser et, si nécessaire, leur faire savoir qui sont les personnes avec lesquelles ils sont en contact », a déclaré le chef de la DGSI, Nicolas Lerner.
Il a ajouté que le nombre d’espions russes en France avait considérablement diminué depuis le début de la guerre en Ukraine. La récente expulsion de 35 diplomates russes y a contribué. Lerner n’a pas précisé l’étendue de l’opération d’espionnage russe visant les législateurs, mais a déclaré que son bureau avait pris des mesures pour contrer de telles opérations.
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