L’Organisation mondiale de la santé animale (WOAH) a souligné mardi un autre cas de propagation de la grippe aviaire H5N1 chez les mammifères. Le virus a été trouvé chez un renard roux au nord-est de Paris, a écrit l’agence Reuter.

Le corps d’un renard infecté a été retrouvé dans une réserve naturelle à Meaux, et plusieurs mouettes mortes gisaient également à proximité.

Les virus de la grippe aviaire, comme le H5N1, mais aussi un virus similaire (H5N8), sous leurs formes et mutations actuelles, ne se propagent pas bien parmi les humains et, pour autant que l’on sache, parmi les autres mammifères. Cependant, en raison du nombre limité d’espèces et du nombre d’essais, cela ne peut être dit avec certitude.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment qualifié la situation de la grippe aviaire d' »alarmante », notamment en raison de l’augmentation récente des cas chez les oiseaux et les mammifères, dont plusieurs cas de transmission à l’homme au Cambodge. Cependant, la plupart des gens l’attrapent directement des oiseaux et non les uns des autres. Mais récemment, il y a eu plus de cas de propagation du virus parmi les mammifères.

Par exemple, début février, un virus de la grippe aviaire a anéanti une population de visons dans une ferme à fourrure du nord-ouest de l’Espagne. Une variante du virus de la grippe aviaire H5N1 trouvée chez les animaux, qui s’est propagée dans le monde ces dernières années et a détruit une grande partie des élevages d’oiseaux, y compris en Europe. La maladie s’est propagée très rapidement parmi les animaux, et les autorités ont finalement décidé que tous les animaux seraient euthanasiés et que l’élevage serait fermé.

Fin décembre, le virus aurait infecté un chat en France. Dans le passé, il a également été trouvé chez les renards et les loutres en Angleterre, les lions de mer au Pérou et les grizzlis aux États-Unis.