Licence | Tous droits réservés. Une diffusion ultérieure n’est possible qu’avec le consentement de l’auteur
La compétition olympique de surf de Paris 2024, qui se déroulera sur l’île de Tahiti, n’aura probablement pas lieu sur la plage de Teahupoo, célèbre pour ses hautes vagues. Le président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, a déclaré à l’AFP qu’il envisageait de déménager ailleurs sur l’île pour protéger l’environnement.
Cette situation fait actuellement l’objet de critiques de la part des défenseurs de l’environnement, des résidents locaux et des surfeurs récréatifs. Ils n’aimaient surtout pas la tour d’arbitre à trois étages et de quatorze mètres, qui abritait également des toilettes et des installations techniques. Pour le compléter, il faut l’amarrer au fond marin et tendre un câble sous-marin. Les critiques affirment que cela pourrait endommager les écosystèmes sous-marins, notamment les récifs coralliens.
Brotherson, président depuis mai, est d’accord avec eux. Il envisage de déménager dans un endroit moins connu mais plus abordable à Taharuu. « C’est une station balnéaire avec toutes les infrastructures nécessaires. « Si nous l’avions décidé dès la première planification, nous aurions pu éviter une série de problèmes », a-t-il déclaré.
Du 27 au 30 juillet, les compétitions de surf masculines et féminines, inaugurées aux Jeux olympiques de Tokyo l’année précédente, auront lieu à Tahiti. L’organisateur sportif de renom français a choisi un lieu à plus de 15 000 kilomètres du centre de la compétition à Paris.
publicité
« Pionnier d’Internet. Faiseur de troubles. Amateur passionné d’alcool. Défenseur de la bière. Ninja zombie. »