L’acceptation d’un étranger comme membre de l’académie est un événement rare, cet honneur n’est accordé qu’à quelques personnalités étrangères du domaine des arts du spectacle et des arts visuels. En raison de l’accueil de Kylián et de l’importance de son travail, l’académie a également proposé une nouvelle catégorie – Chorégraphie.
Remise de son épée d’académicien à Jiří Kylián par SAR La Princesse de Hanovre. La poignée de cette épée est une reproduction d’une statue datée de 5 500 ans représentant une figure féminine et l’allure d’une danseuse. Cette « Dame Oiseau » est située sur une paroi métallique. pic.twitter.com/4c0iqm7QOb
— Académie des beaux-arts (@AcadBeauxarts) 13 mars 2019
Le musicien Antonín Rejcha est devenu le premier membre de l’Académie tchèque des beaux-arts en 1835, et l’historien et peintre Václav Brožík est devenu le deuxième membre en 1896.
Le parcours de Kylián dans la danse a commencé depuis les acrobaties en passant par l’appareil de ballet du Théâtre National jusqu’au Conservatoire de Danse de Prague. Une bourse à la Royal Ballet School de Londres lui a valu une rencontre fatidique avec le chorégraphe John Crank, qui lui a proposé un emploi au Stuttgart Ballet.
En 1975, il accepte une offre pour devenir l’un des directeurs artistiques du Dutch Dance Theatre (NDT) de La Haye. En 1978, après le succès du ballet Sinfonietta, il est nommé directeur artistique du NDT.
Depuis les années 1970, il a créé une centaine de ballets, dont les trois quarts pour NDT. Il est titulaire de nombreuses récompenses, dont le prix Nijinsky décerné à Monte-Carlo, ou encore la Légion d’honneur française.
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