Montée des tensions au centre de Paris, manifestation d’une kurde dégénère. Le projectile Nombreux se dirige vers les troupes de l’ordre, gaz lacrymogenes. pic.twitter.com/U7rnxkgIAX
– Rémy Buisine (@RemyBuisine) 24 décembre 2022
Des affrontements ont eu lieu entre la police et des manifestants lors de la manifestation de la minorité kurde à Paris. Des voitures et des poubelles ont été incendiées. Les manifestants ont lancé divers objets sur les policiers qui ont fait usage de gaz lacrymogènes. Des manifestants ont également affronté la police à Marseille. La manifestation a eu lieu en réponse à la fusillade de vendredi dans un centre communautaire kurde au cours de laquelle un assaillant a tué trois Kurdes. L’agresseur a été libéré samedi, il se trouve dans un service psychiatrique, écrit l’AFP.
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En réponse à cette attaque, le Conseil démocratique des Kurdes de France (CDKF) a appelé à manifester samedi après-midi. Plusieurs centaines de personnes ont participé à la manifestation sur la place de la République, parmi lesquelles des militants kurdes, des hommes politiques de gauche et des partisans de groupes antiracistes.
À la suite de cet affrontement, la police parisienne a interpellé 11 personnes et 31 policiers ont été légèrement blessés. Plusieurs voitures se sont renversées.
Environ 1 500 personnes ont participé à la manifestation à Marseille. La police a tiré des gaz lacrymogènes sur les manifestants alors qu’ils arrivaient devant la préfecture. Deux voitures de police ont été incendiées lors de la manifestation, selon l’AFP.
Les droits parentaux accordés à l’homme de 69 ans qui a ouvert le feu vendredi à Paris ont été révoqués samedi. Après examens, les médecins ont conclu que l’état de santé de l’homme n’était pas compatible avec une détention, a indiqué le parquet de Paris. Le suspect a ensuite été transféré dans un service psychiatrique sécurisé.
En France, la police renforce la surveillance des sites religieux. Il s’agit donc d’une réponse au risque élevé de terrorisme
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L’homme a admis à la police qu’il avait tué parce qu’il était raciste. C’est ce qu’a rapporté l’AFP, citant des sources anonymes proches de l’enquête.
Une femme et deux hommes ont été victimes, trois autres personnes ont été blessées. Le motif de la fusillade n’est pas encore clair.
Selon la police, l’homme avait un passé violent et a récemment été libéré. Il a été arrêté avec une mallette contenant un grand nombre de balles.
« Nous savons que nous sommes en danger »
Le chef de la police de Paris a rencontré des représentants de la communauté kurde avant les manifestations pour apaiser leurs craintes de nouvelles attaques, écrit l’AP. Bien que la procureure de Paris, Laure Bécuau, ait confirmé que des motivations racistes feraient partie de l’enquête, des représentants de la communauté kurde ont déclaré que la fusillade devait être qualifiée d’attentat terroriste.
« Nous savons que nous sommes en danger, aussi bien les Kurdes en général que les militants kurdes et les extrémistes. La France nous doit protection », a déclaré sur BFM TV Berivan Firatová, porte-parole du Conseil démocratique kurde de France.
Trois personnes ont été tuées et d’autres blessées dans une fusillade dans le centre de Paris. Le suspect a déjà attaqué
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La fusillade a eu lieu au centre communautaire kurde local, rue d’Enghien, ainsi que dans un restaurant et un salon de coiffure à proximité. Le Centre Ahmet Kayi, du nom du chanteur du même nom, est une association qui a pour objectif de « favoriser l’intégration progressive » de la population kurde vivant dans la région centre de l’Île-de-France.
L’homme arrêté est un citoyen français, il travaillait dans les chemins de fer avant de prendre sa retraite. Les forces de sécurité le connaissaient déjà grâce à deux tentatives d’assassinat en 2016 et en décembre 2021, lorsqu’il avait attaqué des migrants vivant en banlieue parisienne.
Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, il ne figurait pas sur la liste des personnes soupçonnées de radicalisation et a agi seul. L’homme était auparavant membre d’un club de tir et possédait légalement plusieurs armes, a déclaré Darmanin. Après sa récente libération, l’homme s’est vu interdire de quitter la France et de détenir des armes.
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