Le sixième enfant du couple au pouvoir
Lorsque le 13 août 1743, la reine Marie-Thérèse donne naissance à une petite fille nommée Marie Elizabeth, elle est déjà le sixième enfant du couple au pouvoir. Marie-Thérèse et son mari František I. Štěpán Lorraine avaient déjà à cette époque un fils et quatre filles.
Les enfants des cours royales ou impériales n’étaient jamais élevés par leurs parents nobles, occupés par le gouvernement et les devoirs qui y étaient associés. Ainsi, les enfants sont pris en charge par des éducateurs et des assistants, dès le plus jeune âge. La formation des descendants nobles comprenait, entre autres, l’enseignement à domicile, l’apprentissage des règles de comportement social, de piété et de discipline, mais mettait également l’accent sur une bonne alimentation, des habitudes d’hygiène ou une activité physique régulière. Des règles strictes peuvent être très contraignantes pour certains enfants actifs, comme ce fut le cas pour la petite Marie Alžběta. On dit qu’il ne s’est pas assis depuis longtemps depuis qu’il est très jeune et qu’il aime faire des blagues qui nuisent aux autres. Cependant, cela lui est resté jusqu’à ce qu’il grandisse.
La plus belle fille Marie-Thérèse
Durant son adolescence, la beauté de Maria Alžběta s’est pleinement développée. En raison de son apparence gracieuse, elle est entrée dans l’histoire comme la plus belle fille de Marie-Thérèse. La jeune dame royale appréciait l’attention des hommes, qu’elle pouvait utiliser à son avantage. Il aimait et fréquentait souvent des hommes influents de la cour autrichienne.
Grâce à sa beauté et à ses origines nobles, Marie Alžběta (et sa mère Marie Terezia) pouvaient penser à des mariés extraordinaires issus des plus hautes sphères sociales. Il n’est pas étonnant que ses puissants parents comptaient sur leur belle fille dans le cadre de leur politique matrimoniale. Le roi polonais Stanislav II a été choisi pour la première fois comme époux approprié pour Maria Elizabeth. Mais en août, le mariage prévu a finalement échoué – Marie-Thérèse aurait eu l’intention de trouver un marié beaucoup plus influent pour sa fille que « simplement » le roi de Pologne. Cependant, il ne le savait plus, car une tragédie survenait dans la vie de la cour viennoise.
Variole dangereuse
Aussi belle que soit Marie Elizabeth, elle était aussi fière. Et comme on le sait, la fierté précède la chute. En 1767, une épidémie de variole éclata à Vienne, qui était à cette époque une maladie dangereuse et mortelle pour laquelle il n’existait ni remède ni vaccination efficace. Cette maladie n’a même pas échappé au palais impérial. Marie-Thérèse elle-même a longtemps lutté contre ce problème et, à un moment critique, elle s’est même préparée à affronter la mort et a appelé un prêtre à son chevet pour lui donner l’onction finale. L’impératrice a survécu, sa fille Marie Josefa, âgée de seize ans, qui était à la veille de son mariage, est décédée des suites de la maladie. Cette expérience personnelle désagréable avec la variole amène ensuite Marie-Thérèse à entreprendre plusieurs réformes sanitaires, comme le développement et l’introduction de la vaccination contre cette redoutable maladie. Il avait lui-même vacciné ses plus jeunes fils Ferdinand et Maximilien contre la variole.
Maria Alžběta a failli perdre la vie à cause de la variole, mais elle s’est finalement rétablie. Mais la maladie lui a enlevé ce qu’elle avait de plus précieux, à savoir sa beauté. Des cicatrices disgracieuses sont restées sur le visage de l’archiduchesse ; selon les rapports survivants, elle a été défigurée à l’âge de vingt-cinq ans. De plus, il a commencé à souffrir de maux de dents et d’inflammation du périoste, ce qui a provoqué un gonflement important et des plaies sur son visage. Pour une femme habituée à être admirée par (pas seulement) les hommes, c’est bien sûr un coup dur. Bien que le mariage de Marie Elizabeth avec le roi de France Louis XV ait été presque arrangé, elle s’est finalement retirée du mariage après avoir vu son visage marqué.
Après sa maladie, Marie Alžběta s’est d’abord repliée sur elle-même et n’a pas quitté sa chambre. Plus tard, elle s’est à nouveau aventurée dans le tourbillon des événements sociaux, où elle n’était plus admirée et exhibée pour sa beauté, mais au contraire, les gens l’évitaient. Chez beaucoup de gens, il a suscité la haine avec une profonde cicatrice sur son visage, chez d’autres avec son comportement. Dans ses efforts pour revenir sur le devant de la scène, l’archiduchesse a répandu des ragots et des calomnies et se serait comportée de manière très désagréable. Une beauté admirée se transforme en une femme amère qui n’intéresse personne. Marie Elisabeth abandonne alors la vie de famille et devient abbesse de l’Institut des aristocrates d’Innsbruck, où la beauté n’a pas d’importance, mais la piété et l’éducation priment. Autrefois la plus belle des filles de Marie-Thérèse, elle apprit l’humilité à l’institut et redevint une aristocrate respectée jusqu’à sa mort le 22 septembre 1808.
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