Il y a trois ans, Tadej Pogačar remportait sa deuxième étape du Tour de France, dépassant au final Primož Roglič. Et il ne lui a pas fallu une semaine entière pour humilier son compatriote du contre-la-montre de la Planche des Belles Filles et remporter l’intégralité de la course. Aujourd’hui Grand Colombier, ce géant de l’Ain, revient pour la deuxième fois de l’histoire.
Je sais ce que c’est. De la ville de Culoz, j’ai terminé toute la randonnée il y a un an. En été juillet, le premier toboggan raide est carrément méchant, et après six kilomètres de route (partiellement frappé par un glissement de terrain l’été dernier), il ne descend pas en dessous de neuf pour cent. Puis vint la partie jungle de la promenade et le faux sentiment de soulagement que tout était fini.
Ce n’est pas que le dernier ascenseur, où les fans ont laissé des pancartes dans la rue rendant hommage au groupe allemand Kraftwerk et au regretté Florian Schneider, n’est pas arrivé. Mais tout en vaut la peine. Le Grand Colombier ne mesure même pas 1 500 mètres de haut, mais grâce à sa supériorité, il ressemble vraiment à un géant. Je sais déjà ce que c’est que d’être au sommet du monde.
Pogačar, le principal, mais pas le seul favori pour remporter l’étape, le sait avec certitude. Après tout, la dernière fois que le peloton a gravi le Grand Colombier (il y a deux ans à l’Avenir), c’est Tobias Johannessen qui l’a emporté. La liste des gagnants comprend également Roglič et Thibaut Pinot. Quel nom sera ajouté à la principale fête française cette année ?
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