« Il y a de la peur partout. Certaines personnes ont commencé à porter des couteaux. Mais si nous enseignons les arts martiaux dans les écoles, les gens apprendront à se maîtriser et à se défendre sereinement. » a déclaré le député français Jean Lassalle du parti MoDem (Mouvement Démocratique).

Rappelons que le 14 juillet à Nice, un islamiste radical a foncé avec un camion sur une foule et tué 86 personnes, et plus de 300 personnes ont été blessées. 12 jours plus tard, deux terroristes s’introduisent dans une petite église de la commune de Saint-Étienne-du-Rouvray et ils abattirent le vieux curé Jacques Hamel (†85) juste à temps pour la messe. Les deux jihadistes ont ensuite été tués par la police.

Même si la proposition du politicien français Jean Lassalle peut sembler quelque peu inhabituelle, le législateur a déjà attiré l’attention sur lui-même avec des actions bien plus farfelues.

Par exemple, en 2006, il a entamé une grève de la faim de 39 jours pour protester contre les suppressions d’emplois dans une entreprise japonaise. L’entreprise a finalement cédé et a promis de maintenir ses investissements dans la région. En 2013, il a passé huit mois à voyager à travers la France et à discuter avec des « gens ordinaires ». Il a ensuite résumé ses impressions en une phrase : « Partout où je vais, je constate une crise du niveau de vie, une perte d’identité et de communauté. La situation est aussi mauvaise en ville qu’à la campagne. Il existe un scepticisme à l’égard de la mondialisation, une méfiance à l’égard des politiciens et un racisme latent au sein du public.

Lassalle n’a pas caché son désir de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Jusqu’à présent, il a reçu le soutien d’environ trois cents maires sur les cinq cents nécessaires. «J’ai aimé parler avec vous. Je n’ai eu aucune nouvelle d’aucun média national récemment. » Jean Lassalle s’est ensuite plaint au Figaro, reconnaissant son rôle d’étranger. L’idée d’enseigner le pencak silat dans les écoles n’est peut-être qu’un moyen d’attirer l’attention des médias sur sa candidature.