En France, Playboy est publié avec un ministre. Il risque de finir au gouvernement

La ministre de la Citoyenneté et de la Solidarité, Marlène Schiappa, est une figure incontournable du cabinet du Premier ministre Elisabeth Bornéo. Cette jeune femme politique ambitieuse ne cache pas son féminisme et s’exprime régulièrement sur les droits des femmes et la communauté LGBT. Et c’est sur ce sujet qu’elle a accordé une interview pour le numéro d’avril du magazine masculin Playboy.

Schiappa a même posé pour elle en blanc, selon la presse française « dans une position sexy ». Sur l’une des photos, il pose également avec le drapeau français. Donc pas nue, comme c’est la coutume chez Playboy. Le numéro avec l’homme politique en couverture sera dans les tribunes à partir du 6 avril.

Mais sa décision a suscité une tempête de critiques, même si la France ne fait certainement pas partie des nations prudes. Le Premier ministre de Bornéo a déclaré à ses subordonnés que la conversation était inappropriée, en particulier dans la crise actuelle – Bornéo a fait allusion à la vague de protestations sociales qui a balayé la France au sujet des réformes des retraites.

Les chefs de l’opposition Jean-Luc Mélenchon et la députée européenne Marine Le Pen ont également critiqué Schiappa. Plusieurs collègues du gouvernement ont déclaré aux journalistes sous couvert d’anonymat que si le Premier ministre ne le découvrait pas, il devrait renvoyer le ministre. « Est-il devenu fou ? a grondé un membre de la majorité au pouvoir, évoquant la crise de la réforme des retraites.

Schiappa elle-même a répondu aux critiques sur Twitter dimanche, écrivant qu’elle défendait « le droit des femmes à manipuler leur corps n’importe où et n’importe quand ». Il a indirectement dit aux critiques qu’ils étaient « apostats et hypocrites ».

Le rédacteur en chef de la branche française de Playboy, Jean-Christophe Florentin, a déclaré à l’AFP que Schiappa convenait au magazine parce qu’il se souciait des droits des femmes et « il a compris que ce n’était pas un magazine pour vieille virilité, mais pouvait être un outil pour le féminisme ». « .

Albert Gardinier

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