Le ministre français de l’Éducation nationale a déclaré mardi BBC a déclaré que le premier jour d’école, environ 300 élèves sont venus habillés en vêtements musulmans. La plupart d’entre eux sont des femmes de plus de quinze ans, mais il y a aussi des hommes dont les vêtements ressemblent à une abaya appelée kameez.
La plupart des étudiants acceptent de changer de vêtements après un accord. Cependant, environ soixante-dix filles et étudiantes ont rejeté le changement. Les autorités scolaires les ont renvoyés chez eux et ont entamé des négociations avec leurs familles. Cependant, s’ils ne sont pas d’accord, l’étudiant sera très probablement expulsé.
En réponse à cela, les premières objections juridiques de partis représentant certains musulmans ont émergé. Cependant, le gouvernement français considère que le nombre d’étudiants violant l’interdiction est relativement faible, ce qui montre clairement que la loi adoptée a reçu un accueil positif.
Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait précédemment demandé l’aide des forces de sécurité avec un message soulignant le « caractère sensible de la rentrée scolaire » à la lumière des atteintes à la laïcité dans les écoles, a rapporté l’AFP. La présidente du syndicat CGT, Sophie Binet, s’y est toutefois opposée. Selon lui, ces actions « occultent le vrai problème » et « stigmatisent certaines parties de la société ».
AbayaL’abaya est un vêtement porté par certaines femmes musulmanes en public et est coupé pour ressembler à une robe ample. Le but principal de l’abaya est de couvrir tout le corps d’une femme afin qu’il ne paraisse pas obscène et n’attire pas l’attention des gens qui l’entourent. Généralement noir. |
Une loi de 2004 interdisant l’usage de symboles religieux ostentatoires autorise l’admission des élèves récalcitrants à l’école, mais pas dans certaines classes, et envisage un dialogue entre les familles et le ministère de l’Éducation.
Même si les directeurs d’école ont accueilli favorablement cette interdiction, de nombreux enseignants ont également estimé que la question de l’abaya ne devait pas masquer de réels problèmes dans les écoles. La rentrée scolaire s’est déroulée à nouveau dans une situation tendue en raison de la crise du recrutement des enseignants. Ce problème n’est pas nouveau, mais il s’est aggravé depuis l’année dernière. Cette année, plus de 3 100 postes d’enseignant annoncés sont vacants.
Parallèlement, le président français Emmanuel Macron a assuré vendredi que la promesse selon laquelle chaque classe aurait son propre professeur à la rentrée serait tenue. Une enquête menée par le syndicat des enseignants SE-Unsa a révélé que 68 pour cent des 2 000 enseignants interrogés se disaient préoccupés par la pénurie de personnel à la rentrée scolaire.
Par ailleurs, selon l’Association des Parents d’Ecoliers Français FCPE, le « thème abaya » ne doit pas occulter les problèmes liés au manque de personnel non seulement dans le domaine de l’éducation, mais aussi des problèmes tels que le harcèlement sexuel, la surpopulation des classes, l’éducation précoce des abandons scolaires ou des milliers d’enfants sans abri.
L’uniforme français n’est pas une abaya
Le ministre de l’Éducation, Attal, a également confirmé lundi dans une interview accordée à RTL que la France commencerait à tester la mise en œuvre de l’uniforme scolaire obligatoire. Selon lui, il est prévu qu’ils soient introduits pour des tests dans différents types d’écoles à partir de l’automne prochain.
Beaucoup de gens en France considèrent les uniformes scolaires comme une bonne chose, tandis que d’autres ne le pensent pas, a encore reconnu Attal. Par conséquent, il est préférable qu’il essaie d’abord l’uniforme à l’école. Le ministre n’a pas précisé si les uniformes scolaires pourraient devenir obligatoires dans les écoles à partir de l’année prochaine. « Je ne suis pas sûr que ce soit une panacée qui résoudra tous les problèmes scolaires, mais cela vaut la peine d’essayer », a déclaré Attal.
Les uniformes deviendront obligatoires dans les écoles publiques. Cela a été soutenu, par exemple, par la première dame de France, l’ancienne enseignante Brigitte Macron, qui a déclaré que les étudiants gagneraient du temps parce que ce qu’ils devaient porter était clair, et qu’ils économiseraient également de l’argent parce qu’ils n’auraient pas à dépenser d’argent. . en achetant des vêtements de marque.
L’auteur d’un projet de loi connexe, le député Roger Chudeau de l’Association nationale de droite, a également soutenu que les barrières sociales entre les étudiants seraient supprimées et qu’il serait interdit aux enfants de porter des vêtements typiques de certaines religions ou groupes ethniques à l’école.
« Pionnier d’Internet. Faiseur de troubles. Amateur passionné d’alcool. Défenseur de la bière. Ninja zombie. »