Des millions de personnes jouent au golf aux États-Unis, mais depuis le tournant du millénaire, leur nombre n’a cessé de diminuer. Il s’agit également de détruire des terrains de golf, en moyenne 200 terrains par an. domestique française agenda L’Humanité explique en partie cette tendance par l’orientation des gens vers le travail, qui ne leur laissait pas de temps pour leurs loisirs, mais aussi par les changements généraux de la société.
En ce qui concerne les classements professionnels, ce n’est pas si clair : environ la moitié des Américains sont dans le top 100, contre environ 60 % dans les années 1980. Mais depuis 2003, le nombre d’Américains qui jouent au golf au moins huit fois par saison a chuté de plus d’un cinquième, à 6,8 millions de joueurs pour être précis. Ainsi, une moyenne de trois à 4,5 % des golfeurs aux États-Unis disparaissent du parcours chaque année.
À une époque où le golf était à son apogée, des infrastructures et des biens immobiliers se construisaient à proximité du parcours. Faute de fréquentation, entre 2005 et 2018, les exploitants de 1 300 golfs décident de fermer, et il faut trouver de nouveaux usages aux bâtiments environnants. De plus, après le départ du golfeur, le prix de ces propriétés a fortement chuté, écrit L’Humanité.
Leurs engagements professionnels peuvent être à l’origine de l’émigration des Américains vers d’autres sports. Alors que l’Allemagne travaille environ 1 350 heures par an, la France 1 500 et le Japon 1 600 heures, l’Américain moyen travaille 1 790 heures par an, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Le golf a longtemps eu la réputation d’être un sport pour les riches, mais selon Bleacher Report, cela signifie qu’il n’y a pas moyen d’être vert. 80 % des golfeurs jouent sur des terrains publics, qui ne sont pas très chers.
Une explication possible est la vague d’enthousiasme décroissante qui a suivi la plus grande réussite du golfeur Tiger Woods. Mais le sport a connu son intérêt croissant le plus rapide avant même que Woods n’entre en scène au milieu des années 1990, a ajouté L’Humanité.
Enfin, le journal décrit les tendances en termes d’évolution de la société dans son ensemble, de transformations de sa composition ethnique. Alors que le golf, qui a toujours été joué principalement par des joueurs blancs, perd de sa popularité, tout comme le rugby, le football, qui est pratiqué par une minorité, devient de plus en plus populaire. Aujourd’hui, ils représentent 37% de la population, d’ici 2040 ils seront la moitié, conclut L’Humanité.
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