L’un d’eux était l’épouse de Louis XVI de France et a fini sur la guillotine. Un autre, la vie amoureuse d’Edouard VIII, pour qui il a abdiqué le trône de l’Empire britannique et de l’Empire tout entier. En général, Marie-Antoinette et la duchesse de Windsor Wallis Simpson (qui n’a jamais reçu le titre Son Altesse Royale) aimeraient les bijoux beaux et chers. Et maintenant, certains des deux articles pour femmes seront disponibles lors de la même vente aux enchères Christie’s, qui aura lieu à Genève, en Suisse, la semaine prochaine.
le premier, là deux bracelets en diamant, présenté dans un coffret en velours bleu avec la mention « Bracelet de la Reine Marie-Antoinette ». Chaque bracelet se compose de trois chaînes de diamants et d’un grand fermoir, pour un total de 112 pierres.
Les bracelets, désormais propriété de la royauté européenne, devraient rapporter entre deux et quatre millions de dollars (de 1,73 à 3,46 millions d’euros) aux enchères le 9 novembre, selon Christie’s.
« Trouver des bijoux avec plus de 200 ans d’histoire royale française est quelque chose que les collectionneurs et les bijoutiers du monde entier rechercheront », a déclaré Max Fawcett, chef du département bijoux chez Christie’s à Genève, cité par Reuters. « Combien de personnes sont prêtes à payer quelque chose de la dernière reine de France ? On a déjà vu, d’après ce que Marie-Antoinette a vendu, qu’il n’y a vraiment pas de limite. »
Marie-Antoinette a envoyé plusieurs lettres de la prison des Tuileries à Paris, dont l’une l’a informée qu’un coffre de pierres précieuses serait envoyé à l’étranger. Puis il a été tué par la guillotine. Sa fille, Marie-Thérèse, a reçu les bijoux à son arrivée en Autriche, a rapporté la maison de vente aux enchères.
D’Amérique du Nord Wallis Simpson a proposé bracelet art déco, incrustée de diamants et avec deux extrémités avec deux rubis flanqués de plus de diamants, une gemme commandée à Cartier et offerte par son troisième mari à l’occasion de leur premier anniversaire de mariage, en 1938.
On estime qu’ils se vendront entre un million et deux millions de francs suisses (de 950 000 à 1,9 million d’euros). Mais les attentes étaient également élevées, car la collection de bijoux de créateurs de la duchesse a été mise aux enchères pour la première fois lors d’une vente organisée au bord du lac Léman en 1987, et les offres ont grimpé en flèche, dépassant de loin les attentes.
Le lendemain, d’autres bijoux royaux, cette fois par Sotheby’s, seront mis aux enchères des bijoux tsaristes, passés en contrebande à l’étranger pendant la révolution russe de 1917, ainsi que des diamants de couleur rares le 10 novembre, également à Genève.
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