Eric Zemmour, le représentant d’extrême droite en France, a tenu la campagne dimanche 5, en banlieue parisienne, sa première campagne, quelques jours après avoir officiellement déclaré sa candidature à la présidentielle d’avril.
Le rassemblement, qui a initialement eu lieu dans une salle de concert parisienne, a été déplacé dans un plus grand centre d’exposition au nord de la capitale française pour des raisons de sécurité. Dimanche également, plus de 50 organisations ont organisé une manifestation contre Zemmour dans le quartier populaire de Barbès, rassemblant des partis politiques de gauche, des syndicats et des groupes antiracistes. La police craint d’éventuels affrontements avec des partisans d’extrême droite de Zemmour.
Dans la vidéo dans laquelle il annonce qu’il est candidat à la présidentielle, Zemmour, 63 ans, fait des commentaires anti-immigrés et anti-islam. Les candidats ont plusieurs croyances sur le discours de haine. Son slogan de campagne était « Impossible pas (mot de) français », citation attribuée à Napoléon.
L’ancien commentateur de télévision a gagné du terrain sur la scène politique française ces derniers mois, attirant des partisans de la chef du Parti national d’extrême droite Marine Le Pen, qui a longtemps déclaré qu’il se présenterait à la présidentielle l’année prochaine. Le premier rassemblement de Zemmour est intervenu un jour après que le principal parti républicain conservateur du pays a choisi Valérie Pecresse comme candidate à la présidentielle. Valérie est à la tête de la région parisienne et a été ministre de 2007 à 2012.
Le président français Emmanuel Macron, qui a battu Le Pen à l’élection présidentielle de 2017, devrait briguer un second mandat mais n’a pas encore annoncé sa candidature. Le leader d’extrême gauche du parti rebelle français, Jean-Luc Mélenchon, brigue la présidence pour la troisième fois et a également manifesté dimanche, rassemblant plusieurs milliers de partisans à Paris. Parmi les autres candidats présidentiels de gauche figurent la maire de Paris, Anne Hidalgo, du Parti socialiste, et Yannick Jadot, un ancien militant de Greenpeace, pour les Verts.
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