La police française enquête sur la disparition de plusieurs athlètes lors des récents Jeux Paralympiques.
Lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques à Paris le 28 août, la lanceuse de poids et lanceuse de javelot Mireille Nganga a porté le drapeau congolais dans son fauteuil roulant en tant que porte-drapeau de l’expédition.
Son partenaire Emmanuel Grace Mouambako, sprinteur aveugle, marchait juste derrière lui.
Aucun d’eux n’était présent à la cérémonie de clôture du match à handicap, le 8 septembre.
Et personne ne sait où ils se trouvent ni s’ils vont bien.
Les deux derniers se sont affrontés au Stade de France le 4 septembre. Nganga, 48 ans, n’a pas réussi à se qualifier pour le lancer du poids de la catégorie F57 sans tentative valable, tandis que Mouamboko, de treize ans son cadet, a terminé dernier sur son 100 mètres.
Ils ont ensuite été vus un jour plus tard au village olympique de Saint-Louis. Louis. Denis, banlieue nord de Paris. Il n’y a pas encore d’informations supplémentaires à leur sujet.
Les bagages des deux athlètes manquaient également à l’appel, mais leurs passeports restaient entre les mains des responsables congolais de l’expédition, ont confirmé les autorités françaises.
Selon le journal Le Monde qui a mis l’accent sur l’affaire cette semaine, le chef de la délégation congolaise a informé la police, le 7 septembre, de la disparition de l’athlète et d’autres membres de son entourage.
Selon le journal, les enquêteurs étudient la possibilité d’un départ volontaire des athlètes et la possibilité qu’ils aient été victimes d’un crime.
Dans le même temps, ils ont reçu un cas similaire avant le début des Jeux paralympiques, lorsque l’équipe rwandaise a signalé la disparition d’un représentant du volleyball assis.
Claudine Bazubagira est portée disparue depuis le 20 août après être sortie dîner à Courbevoie, non loin de l’endroit où son équipe se prépare pour le tournoi paralympique.
La délégation érythréenne a annoncé le 4 septembre qu’il lui manquait le vice-président du Comité olympique érythréen. Il avait quitté le village des athlètes la veille et n’a plus eu de nouvelles depuis.
Le Monde rappelle que les compétitions internationales constituent l’une des rares opportunités pour certains athlètes ou membres d’expéditions de quitter leur pays dans le but d’obtenir de meilleures conditions de vie.
Lors des Jeux olympiques de Londres en 2012, au moins 82 participants ont décidé de rester au Royaume-Uni après les Jeux, selon les journaux français.
Le journal rappelle également le cas du judoka cubain Dayla Ojeda, qui, bien qu’il ne se soit pas qualifié pour les Jeux olympiques de cette année, est venu dans la capitale française avec l’expédition comme partenaire d’entraînement de ses collègues les plus performants. Mais il a disparu de Paris sans un mot avant même la cérémonie d’ouverture.
Après plusieurs semaines sans avoir été vu ni entendu, selon les informations du site CiberCuba, il est apparu à Valence, en Espagne, où il a cherché refuge.
« J’ai pris cette décision pour diverses raisons. « Parmi eux, par exemple, le désir de pouvoir me développer en tant qu’athlète et de sentir que je peux me développer sans que personne ne me limite », a déclaré Ojedaová dans une interview.
Arrivée des médaillés olympiques Josef Dostál, Martin Fuksa et Nikola Ogrodníková de Paris | Vidéo : CTK
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