Le syndrome des turbines. Un couple réclame des millions en France

Le couple Christel et Luc Fockaert recevront de l’exploitant de la centrale éolienne une indemnité de 110 mille euros (2,8 millions de couronnes), car ils souffrent de graves problèmes de santé. Les juges français de Toulouse se sont rendu compte que le soi-disant syndrome des turbines nuisait à leur santé. Il s’agit du premier jugement de ce type rendu dans le pays.

Le couple belge a souligné que six éoliennes situées à 700 mètres de leur domicile à Fontrieu, dans le sud de la France, avaient causé pendant deux ans divers problèmes de santé, notamment des insomnies, des arythmies cardiaques, des migraines, de la dépression, des étourdissements et des nausées. Turbine installée en 2008, problématique aurait dû commencer jusqu’à cinq ans plus tard. Les victimes ont admis que cela était également dû à la déforestation entre leur terrain et l’éolienne la plus proche. En 2015, la famille Fockaert a déménagé et les complications se sont atténuées peu de temps après.

Ils se plaignent principalement du bruit, qu’ils comparent à « une machine à laver toujours allumée ». De plus, ils ont été dérangés par des lumières blanches clignotantes situées sur les éoliennes. « Au début on ne l’a pas compris, mais petit à petit on s’est rendu compte que le problème venait de la turbine », il a souligné Christel Fockaert. Les lumières clignotent toutes les deux secondes, il faut donc allumer les lumières extérieures à proximité de la maison pour éviter d’être dérangé par les flashs.

Bien que, selon les médecins, il soit impossible de prouver l’existence d’un problème médical, les médecins légistes prêtent attention au syndrome des turbines, évoqué dans la littérature professionnelle. Australie études Cependant, depuis 2013, il indique que ces complications sont pour la plupart des complications psychosomatiques, qui sont plus fréquentes lorsque l’on évoque les impacts négatifs des parcs éoliens sur les populations locales.

Une autre étude fait en Europe, au Canada et en Amérique, le terme fait référence à un syndrome qui n’est cependant pas encore reconnu par les médecins. Il s’agit plutôt d’un phénomène provoqué par une publicité négative et une opposition à la production d’énergie éolienne. Les attentes négatives peuvent entraîner les complications de santé décrites ci-dessus chez les humains.

Ils doivent faire appel

L’affaire elle-même a été rejetée par le tribunal de première instance en janvier de l’année dernière. Cependant, le couple a fait appel et a déclaré que le juge avait ignoré leur rapport. Il s’est rendu directement à l’endroit où il n’a passé qu’une heure et a ensuite décidé qu’ils n’avaient pas droit à une indemnisation.

Les indemnisations doivent être versées par les énergéticiens Sasu, Margnes Energie et Sasu Singladou Energie. L’opérateur modifie la vitesse de la turbine et le voyant clignotant après le verdict. « Il s’agit d’une affaire inhabituelle et, à ma connaissance, sans précédent », a déclaré l’avocate de la plaignante, Alice Terrasse.

Le nombre de plaintes contre d’autres exploitants de centrales éoliennes devrait augmenter considérablement après cette décision. Toutefois, les avocats préviennent que cela ne signifie pas que le plaignant aura gain de cause dans une autre affaire et aura droit à une compensation financière.

« Ce cas ne peut pas être imité. Les parcs éoliens présentent des inconvénients inhabituels en raison de leur configuration, mais chaque cas est différent et doit être considéré différemment », explique-t-il. Mais cela pourrait servir d’avertissement aux sociétés énergétiques pour qu’elles examinent attentivement l’impact de la construction sur les résidents locaux vivant à proximité lors de la planification de nouveaux parcs éoliens.

Emmanuel Forichon de l’association écologiste Toutes Nos Énergies – Occitanie Environnement a salué cette décision comme étant importante et courageuse. « Nous traitons des questions environnementales, de biodiversité et parfois de l’impact sur le paysage, mais pas assez des questions de santé humaine. « Cela pourrait donner lieu à des poursuites judiciaires et, surtout, à des réglementations plus strictes », a-t-il déclaré.

Nicole André

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