Vous pouvez également écouter l’article en version audio.
Une cyberattaque à grande échelle a touché les systèmes de données utilisés par des dizaines de musées à travers la France. D’après le journal Le ParisienSelon des sources policières lundi, le musée du Grand Palais, qui a accueilli plusieurs compétitions olympiques à Paris, et une quarantaine d’autres musées en France ont été victimes indirectes d’une attaque de rançongiciel au cours du week-end.
Dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 août, des cybercriminels ont ciblé les systèmes utilisés pour « centraliser les données financières » des boutiques de ces musées et ont exigé une rançon. S’ils ne sont pas payés, les criminels menacent de publier les données – c’est ce qu’on appelle un ransomware, Le Monde rapporte. Le ransomware crypte les fichiers ou désactive l’ordinateur jusqu’à ce qu’une rançon soit payée.
Le Grand Palais a confirmé au Monde avoir été la cible d’une cyberattaque, mais a refusé de fournir plus de détails. Le Louvre, considéré comme l’une des cibles, a nié l’existence d’un attentat.
L’Agence française de sécurité de l’information (ANSSI) a confirmé au Monde avoir été informée de l’incident. Selon sa déclaration, « cela ne concerne pas les systèmes d’information impliqués dans l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques ». La cellule cybercriminalité (BL2C) de la police judiciaire de Paris a été chargée de mener l’enquête.
Des travaux sont toujours en cours pour restaurer les systèmes concernés. Selon l’agence de presse AP aucune perturbation des événements olympiques. Le Grand Palais accueille des compétitions d’escrime et de taekwondo, tandis que le Château de Versailles, qui faisait également partie du réseau attaqué par un ransomware, accueille des compétitions d’équitation et de pentathlon modernes.
« Certified introvert. Devoted internet fanatic. Subtly charming troublemaker. Thinker. »