Selon ses informations, Křetínský a contacté il y a quelques jours les dirigeants de l’entreprise Brut, Renaud Le Van Kim et Guillaume Lacroix, en leur disant qu’il souhaitait acquérir des actions de l’entreprise.
Avec son compatriote milliardaire Patrik Tkáč, Křetínský possède déjà plusieurs médias en France par l’intermédiaire de la société Czech Media Invest (CMI), dont la version locale du plus grand magazine de mode Elle ou l’hebdomadaire sociopolitique Marianne.
Il détient également des parts du Nouveau Monde, qui est l’un des actionnaires du groupe Le Monde.
Le serveur SeznamZprávy a attiré l’attention sur un article d’un journal français. Brut et CMI ont refusé de commenter les informations concernant l’intérêt du financier tchèque.
Cependant, le quotidien français a cité une personne proche des négociations, disant que Křetínský aimerait acquérir une participation majoritaire dans Brut, mais que cela n’est pas à l’ordre du jour de ses dirigeants.
Les négociations pourraient toutefois se poursuivre puisque Brut envisage de céder sa participation minoritaire à CMI.
Outre CMI, le groupe CMA-CGM de l’homme d’affaires franco-libanais Rodolphe Saadé s’intéresse également à Brut, qui emploie environ 350 personnes. Mais il ne cherchait qu’une plus petite partie.
Dans le passé, Křetínský avait également demandé, sans succès, le rachat de la télévision française M6. Selon Le Figaro, il s’intéresse désormais également au groupe Editis, filiale de Vivendi.
Křetínský de CMI détient actuellement 50 pour cent des actions par l’intermédiaire de sa société et Tkáč 40 pour cent de la société. Les dix pour cent restants sont contrôlés par l’homme d’affaires Roman Korbačka.
Křetínský a autorisé les entreprises à l’étranger à éviter les impôts sur les bénéfices extraordinaires
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