Comme Marcel Pagnol l’a dit dans d’innombrables interviews, il n’a pas créé facilement les livres susmentionnés, même s’il « n’a pas eu besoin d’inventer quoi que ce soit », car il a en fait vécu la plupart de ce qu’il a écrit dans son enfance, même par écrit. bien sûr, ce sont des souvenirs idéalisés et véritablement littéraires, de toutes choses et du monde.
Pagnol est originaire d’Aubagne, qui est une commune du département des Bouches-du-Rhône à l’extrême sud de la France, un peu au nord-est de Marseille, où, en guise de remarque et de point d’intérêt, se trouve le siège de la Légion étrangère française, fondée en 1831 pour défendre les possessions coloniales françaises, et non loin du village déjà évoqué de La Treille, où il passa ses « années sans fin », ses plus belles vacances.
La collection Comment sent le thym a non seulement une ambiance estivale provençale inimitable, mais surtout, elle est « peuplée » de nombreux personnages sensationnels, pour la plupart bon enfant : outre les parents, père et mère de Marcel, il y a aussi son oncle Jules et ses frères et sœurs, notamment son frère Paul, sa meilleure amie Lilly (décédée pendant la Grande Guerre en 1917), le chasseur Mond, le « génie fou » local Sylvain et bien d’autres.
Avec eux, Marcel passe tout l’été dans la nature, au bord de l’eau en forêt, à la chasse… En grandissant, ses amis d’école puis du « gymnase » de Marseille, ses professeurs, qui étaient à l’école, trouvé des livres d’une manière ou d’une autre et ne cachent pas leurs émotions.
Comme je l’ai dit, je ne sais pas si j’ai déjà lu de meilleurs mémoires d’enfance et d’adolescence (c’est le bon mot), et si vous ne le savez pas, procurez-vous-le et lisez-le, peut-être cet été, ce qui devient plus proche.
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