Il reste encore 50 jours avant le début des Jeux olympiques d’été. Dans le cadre des préparatifs, la police parisienne tente de « dégager » des milliers de sans-abri de la métropole, ont écrit les Britanniques. Garde.
L’expulsion contrôlée inclut également les demandeurs d’asile. La police s’attaque également aux travailleuses du sexe et aux toxicomanes, en les « expulsant » de leurs lieux habituels, selon La Revers de la Médaille, un groupe de travailleurs sociaux.
« La région Ile-de-France a été débarrassée de plusieurs personnes jugées indésirables par les autorités », indique le groupe dans un rapport publié lundi.
Selon l’association, les expulsions et les démolitions de tentes dans et autour de la ville se sont multipliées depuis avril de l’année dernière. 12 545 personnes ont été relocalisées au cours des 13 derniers mois.
Paul Alauzy, coordinateur du suivi sanitaire à l’organisation humanitaire française Médecins du Monde, a accusé les autorités françaises de « nettoyage social » effectué pour faire apparaître Paris « sous le meilleur jour possible » aux JO.
Selon lui, les gens ont été emmenés vers des centres régionaux temporaires créés l’année dernière comme solution à court terme au problème. « Ils balayent la misère sous le tapis », a ajouté Alauzy.
Pierre Rabadan, adjoint à la maire de Paris chargé des JO, a commenté la situation lors d’une conférence de presse en avril. Il a déclaré que le problème ne venait pas des Jeux olympiques, mais plutôt du nombre de sans-abri vivant dans les rues de Paris.
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