«Les alliés occidentaux ne devraient pas exclure l’envoi de troupes en Ukraine. « La France est prête à tous les scénarios », a déclaré Macron fin février. Dans le même temps, il a souligné qu’il n’y avait pas encore d’accord sur cette question. Il expliqua plus tard que cette thèse était avant tout un signal adressé à la Russie, qui autrement ne s’arrêterait pas.
« Peut-être qu’à un moment donné – je n’en veux pas, je ne vais pas le démarrer – il sera nécessaire de mener une opération terrestre, quelle qu’elle soit, contre les forces russes », a déclaré Macron. D’après le journal Le Figaro cela pourrait ressembler à ceci :
Scénario 1 Arsenaux français en Ukraine
Selon le premier scénario possible, la France implanterait en Ukraine une usine de production et de maintien opérationnel d’armes.
L’intention a été annoncée en septembre dernier par la société britannique BAE Systems, qui souhaite établir une succursale en Ukraine axée sur la production d’armes légères et d’autres équipements pour l’artillerie ukrainienne. La société allemande Rheinmetall envisage de construire une usine de réparation de réservoirs en Ukraine.
« Les entreprises françaises établiront des partenariats avec des entreprises ukrainiennes pour qu’elles puissent produire sur le territoire ukrainien », il dit en mars, le ministre français de la Défense Sébastien Lecornu. Selon lui, dès le départ, il y aura plus de production de composants que de munitions. Selon Lecornu, la production pourrait démarrer cet été.
Selon l’AFP, le projet associe Delair, constructeur de drones, Arquus, constructeur de véhicules blindés, et Nexter. Cette dernière faisait partie du KNDDS franco-allemand et fabriquait l’obusier César, que la France avait fourni à l’Ukraine.
Quant à construire sa propre usine, l’analyste et général à la retraite François Chauvancy y voit une tâche compliquée. « La prime sera très élevée. Les usines françaises seront les principales cibles de l’armée russe. Et il faudra plusieurs mois pour que les résultats de ce projet portent leurs fruits », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il considérait les usines des pays voisins de l’OTAN comme plus efficaces.
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