Le Maire avait précédemment déclaré que l’Union européenne serait prête à riposter si les États-Unis imposaient des tarifs douaniers. Il a déclaré lundi qu’il avait envoyé une lettre au représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, à ce sujet et qu’il avait l’intention d’en discuter par téléphone avec le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin.
« Si les États-Unis décident d’imposer des sanctions commerciales contre l’UE à cause de la taxe numérique française, cela aurait un impact majeur et durable sur les relations transatlantiques », a déclaré Reuters citant la lettre des ministres. Le Maire y indique également que la France est en contact avec la Commission européenne (CE) et d’autres États membres de l’UE sur cette question, et qu’ils envisagent diverses options pour défendre leurs droits commerciaux.
Reporter les projets de taxe numérique, le ministre américain a demandé à tous les pays
Internet et PC
Le Parlement français a approuvé une taxe numérique en juillet dernier. Cette taxe a un taux de trois pour cent et s’applique aux entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 25 millions d’euros (environ 635 millions CZK) en France et supérieur à 750 millions d’euros (environ 19 milliards CZK) dans le monde. Cela s’applique rétroactivement depuis le début de l’année dernière.
Début décembre, Washington a averti qu’il pourrait imposer des droits de douane supplémentaires allant jusqu’à 100 % sur 2,4 milliards de dollars (54,5 milliards CZK) de produits français par an en représailles aux nouvelles taxes françaises, notamment sur le vin mousseux, les sacs à main, le fromage et d’autres produits. Selon le Bureau du délégué commercial, « la taxe française est incompatible avec les principes dominants de la politique fiscale internationale » et fait peser une charge disproportionnée sur les entreprises américaines concernées, comme Google, Facebook, Apple et Amazon.
En novembre dernier, le gouvernement tchèque a approuvé la mise en place d’une taxe numérique de 7 % pour les grandes sociétés Internet. Selon les estimations du ministère des Finances, cette taxe pourrait augmenter le budget de l’État de cinq milliards de couronnes par an. La loi pourrait entrer en vigueur cette année si elle était adoptée par le Parlement et signée par le président.
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