Omar Ismail Mostefai, né à Courcouronnes en banlieue parisienne et résidant à Chartres, et Samy Amimour, qui vivait à Drancy, seront définitivement enterrés en France.
La mairie de Courcouronnes a annoncé que Mostefai ne serait pas inhumé au cimetière local car il n’y a « plus de place dans la section musulmane ». Le maire de Chartres a indiqué n’avoir reçu aucune demande pour les obsèques de Mostefai. Une déclaration similaire a été faite par le maire de Drancy, selon lui, le cimetière local ne comporte pas de section musulmane.
Les autres terroristes vivent en Belgique et leurs corps y seront très probablement transférés, à moins que leurs familles ne demandent expressément à être enterrées sur le lieu du décès, qui se trouve en France. La Mairie de Paris héritera alors du problème de l’incendie du lieu de sépulture des kamikazes.
Il y a déjà des problèmes avec l’enterrement des tueurs de Charlie Hebdo
Ce n’est pas la première fois que la France aborde la question de l’enterrement des terroristes. Mohamed Merah, l’islamiste français, qui a assassiné trois enfants juifs et un rabbin dans une rue de Toulouse en 2012, a eu des funérailles normales dans le village de Cornebarrieu après que l’Algérie a rejeté la demande de sa famille que Merah soit enterré dans son pays d’origine. Le maire ne veut pas d’enterrement, mais il doit respecter la loi. [celá zpráva]
Les funérailles des terroristes responsables des assassinats de Charlie Hebdo en janvier se sont déroulées dans le plus grand secret, précise Le Figaro. La famille des frères Kouachi a initialement demandé à être enterrée dans le village de Dammartin-en-Goële, où les deux hommes ont été tués dans l’attaque, mais s’est ensuite retirée. Saïd Kouachi a finalement été enterré à Reims. Les autorités y sont opposées, mais en fin de compte, elles doivent respecter la loi. Chérif Kouachi a été enterré de nuit dans le village de Gennevilliers, aucun membre de sa famille n’était présent. Un autre terroriste, Amedy Coulibaly, qui a attaqué une épicerie casher, repose au cimetière de Thiais à Paris. La mairie devrait autoriser son enterrement. Les tombes des trois terroristes restent anonymes. [celá zpráva]
Selon la loi, il existe trois possibilités : le défunt peut être enterré à son lieu de résidence permanent, là où il est décédé, ou dans un endroit où sa famille a déjà une tombe.
Le célèbre agresseur parisien et ses complices
Selon la radio RTL, la police l’a identifié comme étant le chef d’une cellule terroriste qui prévoyait des attentats à Paris.
Les empreintes digitales ont confirmé que Mohammad s’était enregistré sur l’île grecque de Leros en octobre, où il avait demandé l’asile. Il a utilisé un faux passeport syrien.
Les traces de son activité ont conduit les enquêteurs dans la banlieue de Bobigny, au nord-est de la métropole parisienne. La police a également arrêté trois de ses proches.
Salah Abdeslam est originaire de Bruxelles et a emprunté une Volkswagen Polo noire en Belgique, l’une des deux voitures utilisées par les terroristes pour arriver à Paris. La police belge l’a arrêté à Molenbeek, une banlieue de Bruxelles.
La police a publié d’autres noms : Omar Ismail Mostefai, dont l’identité a été connue pour la première fois, Bilal Hadafi et les frères de Salah, Abeslam Ibrahim et Muhammad.
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Jean-Luc Bringuier, expert en économie et en droit des pompes funèbres, estime que la seule façon d’éviter que les tombes des terroristes ne deviennent des lieux de pèlerinage est d’enterrer les morts de manière anonyme. Selon lui, la décision en raison d’un éventuel « trouble à l’ordre public » appartient au maire de la commune. « C’est à la famille de payer les funérailles. « S’il n’a pas les moyens de le faire, c’est aux pouvoirs publics de décider », a déclaré Bringuier.
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