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Début mars, des manœuvres nucléaires seront menées à Prague – avec un accent français.
Le président français Emmanuel Macron se rendra personnellement dans la capitale tchèque mardi 5 mars. Et pour que personne n’ait de doute sur le contenu de la rencontre franco-tchèque, il sera accompagné du PDG d’EDF, Luc Rémont.
EDF est dans les dernières étapes d’un appel d’offres pour la construction d’un maximum de quatre nouvelles tranches nucléaires à Dukovany et Temelín, d’une valeur d’un milliard de couronnes.
La visite spectaculaire de Paris contraste fortement avec l’attitude froide du gouvernement tchèque à l’égard de la Maison Blanche.
Michal Vlasák, de l’agence Havas, qui représente EDF en République tchèque, a déclaré à Seznam Zpráv que Macron serait accompagné du chef d’EDF. « Je vous garantis qu’ils seront présents », a-t-il déclaré.
L’appel d’offres accède à la finale
La visite de Macron, largement évoquée dans les cercles politiques depuis la semaine dernière, a été confirmée pour la première fois par la partie française.
Invitation au forum nucléaire franco-tchèque, à savoir « 5. en marge de la visite du président Macron en République tchèque ».
« Des ministres tchèques et français ainsi que des dirigeants du secteur nucléaire et des instituts de recherche associés » y participeront.
L’appel d’offres nucléaire géant, qui est au centre de la politique tchèque depuis une dizaine d’années pour des raisons de sécurité, entre dans sa phase finale. Il y avait trois soumissionnaires : le français EDF, le coréen KHNP et le nord-américain Westinghouse. Toutefois, cette dernière semble être sortie du jeu, car selon le communiqué du gouvernement fin janvier, elle n’a pas répondu aux exigences de l’appel d’offres.
L’appel d’offres a un fort contexte politique. Il s’agit d’un contrat très important, coûteux et stratégique dans lequel participent la plupart des entreprises publiques ou bénéficiant d’un soutien important de la maison mère.
À l’automne, le Premier ministre Petr Fiala (ODS) s’est entretenu à Prague avec son homologue sud-coréen Han Tok-su. Cependant, en deux ans de son mandat, même dans le contexte de la guerre dramatique en Ukraine et avec un appel d’offres nucléaire stratégique « sur la table », il n’a pas reçu d’invitation du président américain Joe Biden. Dans le même temps, la plupart de ses prédécesseurs à la Straka Academy regardaient le bureau ovale de la Maison Blanche.
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