Ils ne se soucient pas des femmes françaises autochtones de la partie française du Canada. Il ne parle pas français

La province majoritairement francophone du Québec a refusé à la femme le statut d’immigrante, invoquant un prétendu manque de connaissance du français.

Emilie Dubois a immigré de France au Canada en 2012. Elle a complété ses études en biologie par un doctorat dans une université d’enseignement en France. Lorsqu’il reçut une lettre contenant le verdict officiel selon lequel son français n’était pas assez bon, il « se trouva entre le rire et l’incompréhension ».

« Si quelqu’un est né en France, est diplômé d’une université de langue française et fait tout en français, mais qu’il refuse quand même, alors c’est absurde », s’est plaint Dubois, 31 ans, à la BBC.

Même s’il a réussi l’examen de langue de cette année, il a quand même reçu une lettre de refus indiquant qu’il n’avait pas terminé ses études entièrement en français.

Monde brisé

En fait, un seul des cinq chapitres de son mémoire de maîtrise sur la biologie cellulaire et moléculaire a été rédigé en anglais, car il était destiné à être publié dans une revue scientifique.

« C’est ainsi que les scientifiques communiquent entre eux, partagent leurs connaissances, notamment dans les publications rédigées en anglais », a expliqué Duboisová.

Depuis qu’il a reçu la lettre, il a eu l’impression que « le monde s’était effondré sur sa tête ». Il envisage de s’établir au Québec car il ne se sent plus connecté à la France. Il espère donc que la décision des autorités pourra être annulée, notamment parce qu’il y a des membres du DPRD qui le défendront.

Le membre du gouvernement régional en charge de l’immigration a déclaré dans un communiqué publié jeudi soir qu’il considérait la décision comme déraisonnable et avait demandé aux autorités de l’immigration de réexaminer le cas.

Le Québec a un accord spécial en matière d’immigration avec le gouvernement canadien qui lui confère de larges pouvoirs pour sélectionner les immigrants. Un immigrant potentiel doit recevoir la confirmation qu’il a réussi ce contrôle dans la province avant de pouvoir demander la résidence permanente aux autorités fédérales.

James Bonnaire

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