D’après la fiche Le Monde Le gouvernement de la Première ministre Élisabeth Bornéo a contacté les préfets de province pour mettre en place des « centres d’hébergement temporaire » pour loger ces personnes. Ils doivent ensuite être transférés dans un logement permanent en quelques semaines.
Le cabinet a expliqué cela en disant que Paris et ses environs n’avaient pas de capacité d’accueil suffisante.
De plus, les hôteliers de toutes catégories ont refusé d’accepter des demandeurs d’asile parce qu’ils souhaitaient offrir leurs places à des conditions plus avantageuses aux visiteurs des championnats de rugby et plus tard des Jeux olympiques. Cela réduirait la capacité d’hébergement de cinq mille chambres.
« Il ne suffit pas de rester assis dans le bus »
Le projet du gouvernement a suscité les critiques des organisations humanitaires et se heurte à l’opposition de plusieurs régions. Par exemple, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a noté que même s’il serait en principe bon que les autorités sortent les gens de la rue et les placent dans des conditions dignes, le projet manquait d’abris d’urgence ainsi que de volonté politique pour véritablement s’en occuper. de personnes déplacées. « Si nous mettons simplement les gens dans les bus et ne les traitons pas davantage, alors nous ne pouvons pas parler de leur accueil, mais de leur propagation », a déclaré le président du FAS, Pascal Brice.
Des critiques sont également venues de la commune bretonne de Bruz, qui compte 18 000 habitants et qui, selon la réglementation gouvernementale, doit accueillir une cinquantaine de personnes toutes les trois semaines à partir de septembre.
Le maire Philippe Salmon a souligné que le centre d’hébergement temporaire sera construit sur un terrain adjacent à une voie ferrée contaminée par des hydrocarbures et des métaux lourds. Selon Salmon, c’est un endroit indigne et les gens ne viendront pas ici volontairement.
La Fondation Abbé Pierre avait également des doutes. Selon son responsable Erik Constantin, il est surprenant que le programme de réinstallation des migrants et des sans-abri dans la province coïncide avec un événement sportif aussi important.
La question est de savoir si le gouvernement veut simplement donner l’impression qu’il n’y aura plus de camps de tentes illégaux en France avant l’arrivée de millions de visiteurs olympiques, a ajouté Constantin.
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