Au dernier moment, la France a stoppé la démolition du laboratoire du célèbre prix Nobel

Le bâtiment en brique centenaire devait être démoli lundi, mais la ministre française de la Culture, Rima Abdul Malaková, a arrêté la démolition à la dernière minute vendredi. La France attend donc une nouvelle série de débats sur l’avenir des pavillons liés à la recherche sur les radiations, a écrit le bureau de l’AFP.

L’Institut Curie a été fondé en 1921 par le scientifique lui-même dans le but d’utiliser les résultats de ses recherches dans le domaine de la médecine. Depuis sa création jusqu’à aujourd’hui, la fondation s’est concentrée sur la recherche, le traitement et le transfert d’expériences, écrit l’Institut Curie sur son site Internet. Aujourd’hui, plus de 3 500 scientifiques, médecins et techniciens travaillent dans ses bâtiments situés sur un terrain rentable à proximité du Panthéon.

Le différend porte sur le destin Pavillon des ressources, un petit immeuble de deux étages en brique crème, entouré de jardins. La direction de l’Institut Curie souhaite construire à sa place un bâtiment moderne de cinq étages d’une superficie de 2 000 mètres carrés, qui abritera un centre de chimie biologique dédié à la recherche sur les traitements contre le cancer. Selon la direction de l’institut, il s’agira du premier institut de recherche en Europe.

Le célèbre scientifique n’a jamais travaillé dans ce bâtiment en particulier, il servait à stocker des déchets radioactifs, a déclaré Thierry Philip, président de l’Institut Curie, dans un communiqué à l’AFP.

Mais le représentant du musée, le physicien français d’origine polonaise Baptiste Gianeselli, opposé à la démolition du bâtiment, a soutenu le contraire. Selon lui, Curie-Sklodoská avait dans ce bâtiment une équipe scientifique travaillant sur des ampoules au radium, utilisées pour soigner les blessures dans les hôpitaux militaires pendant la Première Guerre mondiale.

Le modérateur Stéphane Bern, qui a travaillé auparavant pour le gouvernement sur des projets de protection du patrimoine culturel, a soutenu la préservation du pavillon. La démolition serait une « grave erreur » en raison des « dimensions symboliques et commémoratives » qui en font un monument culturel, a déclaré Berne.

« Ce (vendredi) matin, j’ai discuté avec Thierry Philip, président de l’Institut Curie. « Nous avons convenu qu’il retarderait la démolition du Pavillon des ressources afin qu’il ait le temps d’explorer toutes les alternatives possibles avec les parties prenantes et ma collègue (ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche) Sylvia Retailleau », a écrit Abdoul Malakova sur le réseau X.

James Bonnaire

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