Deux personnes ont été tuées samedi par des assaillants armés de couteaux dans le sud-est de la France. Huit autres personnes ont été blessées, dont trois dans un état critique. C’est ce qu’a rapporté le bureau de l’AFP, citant des sources proches de l’enquête. Le suspect de l’attaque est un homme de 33 ans placé en garde à vue. Le motif de ses actes reste flou. L’affaire sera traitée par le parquet antiterroriste, a rapporté l’AFP.
Le parquet antiterroriste a indiqué dans un communiqué que lors d’une perquisition au domicile de l’auteur présumé, des textes manuscrits, également liés à la religion, ont été trouvés, dans lesquels l’homme se plaignait de la vie dans un pays infidèle.
Un homme a été agressé samedi matin sur la commune de Romans-sur-Isère dans une rue abritant une boulangerie et d’autres épiceries. Il a d’abord attaqué un citoyen roumain qui se promenait avec sa petite amie et son fils, ont rapporté les médias français. Il est ensuite entré dans un bureau de tabac, où il a poignardé le vendeur et deux clients. Il a attaqué d’autres personnes dans des boucheries et des supermarchés.
Selon les médias locaux, un citoyen soudanais ayant demandé l’asile en France a été arrêté. La police l’a arrêté sur place. L’affaire fait également l’objet d’une enquête de la part de l’agence antiterroriste française. Selon plusieurs sources, l’homme aurait crié Allahu Akbar (Dieu est le plus grand en arabe) lors de l’attaque, mais cela a ensuite été démenti par les enquêteurs.
Le chef du département de l’Intérieur, Castaner, a déclaré qu’une centaine de policiers et 45 pompiers avaient participé à la sécurisation de la scène du crime.
La France a connu plusieurs attaques au couteau ces derniers mois
En France, comme dans de nombreux autres pays européens, il existe une quarantaine nationale en raison de la propagation du coronavirus, par exemple une interdiction de rassemblement ou des restrictions à la libre circulation des personnes.
L’agence AP a prévenu que la France avait connu plusieurs attaques au couteau ces derniers mois. En janvier, la police de Metá a abattu un homme qui attaquait un groupe de forces de l’ordre, un couteau à la main et en criant Allahu Akbar. Deux jours plus tôt, des policiers ont abattu un agresseur qui a poignardé une personne et blessé deux autres dans une banlieue parisienne. Il n’est pas encore clair si les auteurs des attentats d’aujourd’hui étaient motivés par des problèmes psychologiques ou par l’extrémisme.
Selon les analystes, certains groupes extrémistes tentent de profiter de la situation de crise que traverse actuellement la France pour gagner de nouveaux adeptes.
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