L’accord entre Google et la presse française sur la rémunération du journal est désormais officiel. C’est ce qu’a annoncé l’Alliance de la presse française (Apig). L’accord définit le cadre dans lequel le géant de l’Internet « négociera des accords de licence individuels avec les membres », ont déclaré les deux parties.
Le premier traité en Europe
approfondissement
L’Australie facturera Google et Facebook pour les nouvelles
Ce qui a été conclu entre l’éditeur français et Google était le premier accord du Vieux Continent en vertu duquel Big G reconnaîtrait des considérations économiques pour la lecture d’articles. L’accord entre les parties est intervenu à la fin du mois de négociations. Google négociera des accords de licence avec les membres d’Apig concernant les publications relatives aux informations générales et politiques. De leur côté, les magazines auront accès à News Showcase, un outil de Google où se trouve une sélection de contenus premium. Bien que les détails financiers spécifiques de l’accord n’aient pas été divulgués, les critères de rémunération concerneront l’apport d’informations fournies par les publications, les volumes et les audiences sur le web.
Le premier tournant est déjà en novembre
L’accord entre Google et la presse française n’est pas sorti de nulle part. En fait, déjà en novembre dernier, Big G avait signé des accords individuels sur le paiement des droits d’auteur avec certains journaux français tels que Le Monde, Le Figaro, Libération, L’Express, L’Obs et Courrier International. A cette occasion, le patron de Google France, Sébastien Missoffe, a indiqué que l’objectif est de parvenir à un accord-cadre d’ici la fin de l’année.
« Certified introvert. Devoted internet fanatic. Subtly charming troublemaker. Thinker. »