Un agresseur dans un lycée du nord de la France a tué un enseignant avec un couteau et en a blessé un autre.

Selon les médias français, le jeune homme semble être originaire de Tchétchénie et est sous surveillance policière de longue durée, mais la police ne le considère pas comme une personne à haut risque.

Arras est située dans le département du Pas-de-Calais, dans le nord de la France, non loin de la frontière avec la Belgique. Se référant à des sources policières, BFM TV l’a rapportéLe suspect a environ 20 ans et est un ancien élève de l’école. La police a également interrogé sept autres personnes, dont le frère et la sœur du suspect. Se référant aux dossiers de la police, l’AFP a indiqué que l’auteur était originaire de Tchétchénie et résidait en France depuis 2008. Le Parquet antiterroriste français (PNAT) a commencé à s’occuper de l’affaire.

« L’enseignant assassiné essayait de défendre les autres et a sans aucun doute sauvé de nombreuses vies. » a déclaré Macron, arrivé sur les lieux quelques heures après l’attaque. « L’horreur de la terreur islamique » La France doit y faire face de manière unie, a déclaré le président. Sans plus de détails, il a déclaré que la police ailleurs dans le pays avait déjoué d’autres tentatives d’attaque. D’autres personnalités politiques françaises ont également présenté leurs condoléances aux victimes et à leurs proches, et les législateurs ont observé une minute de silence au Parlement. Macron et les ministres de l’Intérieur, de la Justice et de l’Éducation se retrouveront dans la soirée à l’Elysée pour une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité.

Selon le média, en raison de sa radicalisation, le jeune homme a été classé comme potentiellement dangereux par la police. La veille de l’attaque, selon l’AFP, la police l’avait vérifié, mais n’avait rien trouvé de suspect.

Selon le journal Libération, l’agresseur a été filmé dans la cour de l’école vers onze heures du matin, apparemment au cours d’une conversation animée. Une autre vidéo montre plusieurs personnes essayant de contrôler l’agresseur. L’un des hommes a saisi une chaise et l’a utilisée pour garder ses distances avec l’agresseur, mais l’homme l’a fait tomber au sol et l’a attaqué.

Épée Libération il s’est entretenu avec des étudiants qui étaient des témoins directs de l’attaque. « Nous quittions la salle de classe en direction de la cantine lorsque nous avons vu un homme avec deux couteaux s’en prendre à un enseignant, il était couvert de sang. Il a essayé de la calmer et de nous protéger. Il nous a dit d’y aller, on n’a pas trop compris, mais on a couru,» dit l’un d’eux.

Le professeur de philosophie Martin Doussau a également rencontré l’agresseur dans le couloir de l’école : « Il m’a demandé si j’étais professeur d’histoire, j’ai eu l’impression qu’il en cherchait un. Je me suis barricadé et tout ce que j’ai vu, c’est l’arrivée des forces de sécurité et les arrestations.

Niveau d’avertissement le plus élevé

Bien que les autorités n’aient pas confirmé qu’il s’agissait d’une attaque à motivation religieuse, l’ONG française Action Droits des Mulusmans (Action pour les droits des musulmans) a déclaré qu’il s’agissait d’une attaque à motivation religieuse. des profils sur le réseau X ont condamné l’incident et a exprimé « ses profondes condoléances aux victimes et au personnel enseignant ». D’autres groupes musulmans ont également exprimé des propos similaires.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré à l’issue d’une séance nocturne du conseil de sécurité sur la télévision TF1 que le pays passait au niveau d’alerte terroriste le plus élevé. Cela permettra aux autorités de prendre des mesures d’urgence et de mieux protéger les bâtiments publics, par exemple. Il a ajouté qu’il pensait qu’il existait un lien entre l’attaque et le conflit croissant au Moyen-Orient.

Albert Gardinier

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