Des centaines de crânes de singes cachés dans des bagages de voyage en provenance du Cameroun ont été découverts par les douaniers français au cours de sept mois de contrôles. (21 en 2024)
| Photo: Profimedia.cz
Les douaniers ont découvert cette tentative suspecte pour la première fois en mai de l’année dernière, lorsqu’ils ont découvert sept crânes de singe dans un colis en provenance d’Afrique. Ils ont ensuite commencé à mener des recherches similaires et, à la fin de l’année, ils avaient trouvé des crânes, parfois ajoutés à des centaines d’autres corps, soit un total de 392.
Le commerce d’espèces illégales est l’un des plus lucratifs, après celui de la drogue, des armes et des êtres humains, a indiqué à l’AFP le douanier Roissy Gilbert Beltrain. Selon lui, ce type de délit génère pour ses auteurs des profits compris entre huit et 20 milliards d’euros par an.
Selon les experts, le crâne lui-même ne fait pas partie des éléments principaux. Les singes sont souvent chassés pour leur viande, mais leurs squelettes peuvent également être vendus. Selon l’AFP, Fabrice Gayet, spécialiste de la détection du commerce appelé par les douanes françaises, estime le prix du plus petit crâne de singe à 50 euros, celui d’un mandrill à 500 euros, et celui d’un crâne de chimpanzé, il se vend entre 800 et 1 000 euros.
Outre les reçus confisqués par les douaniers, il a également fourni des objets sous forme de centaines de crânes et d’autres types de squelettes, notamment des os de poulet, des foies et des oiseaux de proie. Selon les usages, il s’agit pour la plupart d’espèces protectrices, commercialisées et, à quelques exceptions près, interdites. Selon les défenseurs de l’environnement, les braconniers et les commerçants menacent l’existence de certaines espèces, comme la guerza rouge, une population en voie de disparition, et la population de mandrill, légèrement plus petite.
Quatre cents crânes saisis en près de sept mois témoignent du carnage dans ces entrepôts, pillés pour la satisfaction des collectionneurs, alors que celui-ci est en voie de disparition, a déclaré la directrice des douanes Sabrina.
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