Rome – L’île italienne de Lampedusa, devenue l’un des symboles de la crise migratoire en 2015, est à nouveau confrontée à une attaque incessante de réfugiés. Cela est dû aux difficultés économiques de la Tunisie, mais également à l’activité accrue des passeurs qui gagnent de l’argent depuis la Tunisie. notifié Agence AP et serveurs BBC.
Il y a actuellement environ 12 000 migrants sur la petite île italienne de Lampedusa, plus proche des côtes nord-africaines que de l’Italie. Cette île ne compte que 5 000 habitants.
Les réfugiés viennent majoritairement de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Cameroun, du Burkina Faso, du Mali ou de Tunisie. Cette île est le point de départ de la plupart des migrants se dirigeant vers l’Europe.
Selon les experts en migration, l’afflux massif de migrants a été provoqué par l’ouragan Daniel, qui a rétréci la mer Méditerranée la semaine dernière. Cela a contraint les passeurs à reporter de plusieurs jours leur voyage prévu à travers la mer. C’est pourquoi de plus en plus de migrants souhaitent rejoindre l’Europe.
La fin de l’été joue également son rôle. Pour beaucoup de gens, c’est la dernière chance de voyager avant l’automne et l’hiver, qui apportent leur lot de mauvais temps et de hautes vagues.
La mauvaise situation économique en Tunisie – inflation et chômage élevés – est responsable du fait que de nombreuses personnes, tunisiennes et étrangères, décident de quitter le pays avec la vision d’une vie meilleure.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est rendue ce week-end sur l’île de Lampedusa. Il a reconnu qu’il s’agit d’un problème européen qui nécessite également une solution européenne.
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Sur l’île, il a rencontré le Premier ministre italien Giorgio Meloni, qui a déclaré que l’Italie était soumise à une pression insoutenable. Il a demandé à l’Union européenne d’aider immédiatement à résoudre ce problème. Lors de la conférence de presse, il a également remercié les habitants de l’île pour leur volonté d’aider les immigrants et a promis d’accélérer leur expulsion de l’île. Selon lui, il est également important de mettre en œuvre des mesures efficaces contre les passeurs qui alimentent la crise migratoire. Selon l’agence de presse AP, les migrants ont payé entre 500 et 1 600 dollars pour une place à bord de la barge.
Le Premier ministre italien a appelé à plusieurs reprises l’UE à mettre en place un blocus naval de la mer Méditerranée pour empêcher l’immigration clandestine. Le ministre italien de l’Intérieur aurait également discuté de cette possibilité avec ses homologues français, italien et espagnol.
L’Union européenne et l’Italie placent de grands espoirs dans l’accord avec la Tunisie, qui contribuerait à limiter l’immigration clandestine vers l’Europe. Le 16 juillet, l’UE a signé un mémorandum avec la Tunisie. Ils ont promis 105 millions d’euros pour protéger les frontières extérieures et financer directement des projets dans ce pays d’Afrique du Nord visant à réduire l’immigration clandestine et à y stabiliser l’économie.
Mais les experts préviennent que même avec ce soutien, la Tunisie ne sera peut-être pas en mesure d’arrêter complètement l’afflux de migrants. De plus, les politiciens y ont des priorités contradictoires. D’une part, ils nécessitent un soutien et des investissements similaires. En revanche, certains d’entre eux, dont le président tunisien Kaïs Saïd, ne sont pas d’accord pour que son pays devienne pleinement « le garde-frontière de l’Europe ».
Auteur : Cuba, Photo : Shutterstock
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